Rétrospective 2014 : Janvier
L'actualité ne prend jamais congé et comme l'année 2014 tire à sa fin, l'Écho de la Rive-Nord vous propose une rétrospective mensuelle des événements et des histoires qui ont marqué l'année dans les Basses-Laurentides.
JANVIER
Inspections du MTQ
À la mi-janvier, un imposant bloc de béton s'est détaché d'un viaduc ornant l'autoroute 40 et a terminé sa route sur une voiture. Même s'il n'y a eu aucun blessé, la nouvelle a causé une commotion partout au Québec, alors qu'elle a rappelé le triste incident de 2006, lorsque le viaduc de la Concorde s'est effondré à Laval.
Le ministère des Transports du Québec (MTQ) a dû procéder en panique à une inspection complète d'environ 500 structures, dont plus d'une centaine dans la région de Lanaudière-Laurentides.
À Mirabel, quelques structures, dont le pont du rang Saint-Étienne, nécessitaient une attention immédiate, mais aucune intervention n'a été prévue au calendrier.
Le cimetière de l'aérogare
Pour la première fois en 10 ans, des caméras de télévision ont pu pénétrer dans l'aérogare fantôme de Mirabel. À ce moment, on estimait à cinq millions de dollars les coûts d'entretien annuellement.
Ce reportage a ravivé la flamme afin d'offrir une deuxième vie à cet établissement, mythique pour les mauvaises raisons. Certains groupes songeaient à le transformer en musée, en salle de foire, en école, en plateau de tournage, en parc d'attractions ou en centre logistique de cargo, mais aucun projet n'a abouti.
Le démantèlement de l'aérogare s'avérait donc la seule option envisageable.
Coupures chez Bombardier
Le mois de janvier en fut un noir sur le plan de l'aéronautique. L'entreprise québécoise Bombardier a annoncé que pas moins de 1700 employés seraient mis à pied, dont 1100 au Canada.
L'incertitude a plané à Mirabel, où des centaines d'employés ont dû attendre le verdict. C'est une diminution du carnet de commandes ainsi que des retards concernant le nouveau programme de la CSeries qui ont forcé Bombardier à faire cette annonce.
Perquisition chez Jean Pascal
Après avoir mené un combat presque parfait contre Lucian Bute, la semaine précédente, Jean Pascal, alors hors du pays, a appris que la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville avait procédé à une perquisition à son domicile de Lorraine.
Une femme de 25 ans s'était préalablement présentée à l'hôpital de Saint-Jérôme, pendant la nuit, alléguant avoir été victime d'agression sexuelle lors d'une fête entre amis organisée au domicile du boxeur.
Les enquêteurs n'ont finalement pas porté d'accusations envers celui-ci.