Rétrospective 2014 : Mai
MAI
Les jours de l'aérogare sont comptés
Les discussions étaient de plus en plus fortes et finalement, 10 ans après l'arrêt des vols de passagers à Mirabel, le conseil d'administration d'Aéroports de Montréal (ADM) a jugé que l'aérogare était désuète et que son potentiel de récupération commerciale était presque nul.
Jean Bouchard, le maire de la municipalité, a toutefois poursuivi ses démarches afin de lui trouver une nouvelle vocation et de nouveaux investisseurs. La date limite afin de proposer un projet viable a été statuée en septembre.
À ce moment, l'aérogare servait de pôle aéronautique pour environ 8000 employés.
Autre déversement important
À la suite d'un déversement de quelque 10 000 litres de kérosène, en février, voilà que ce sont environ 20 000 litres de carburant qui ont été largués au-dessus des Laurentides.
C'est un problème de moteur qui a forcé un Boeing 747 de la compagnie Pratt & Whitney a effectué cette manoeuvre. L'avion est monté à 16 000 pieds d'altitude, comme le stipule la procédure, et s'est dirigé vers le nord avant de larguer le kérosène.
C'est l'équivalent d'un camion-citerne qui s'est retrouvé dans l'atmosphère. Selon des analyses menées pour le compte des Forces armées canadiennes, à cette altitude, entre 1,5% et 9% du carburant atteint le sol sans s'être évaporé.
Un petit insecte qui fait de grands ravages
L'agrile du frêne, un petit insecte venu d'Asie pouvant causer la mort de plusieurs variétés de frênes, s'est attaqué à bon nombre d'arbres sur le territoire public de la Ville de Boisbriand.
La municipalité a annoncé qu'elle devrait abattre 362 arbres infectés. C'est environ le tiers des arbres sur le territoire qui devra être coupé. La mairesse, Marlene Cordato, a cependant affirmé que les frênes abattus allaient être remplacés par des essences variées.
Une enveloppe financière de 200 000 $ a été mise de côté par la Ville, en 2014, à ce propos.
Des stationnements payants
Le président de l’Agence métropolitaine des transports (AMT), Nicolas Girard, a annoncé, en mai, que le projet-pilote visant à faire payer le stationnement dans les gares serait mis en œuvre dès le mois de juillet.
À Sainte-Thérèse, 96 des 680 places de stationnement allaient devenir payantes, soit 14 % des places. Le coût a été fixé à 50 $ par mois pour une place réservée et les usagers devaient s'acheter une vignette mensuelle ou une carte annuelle.
Lorsque l'Écho de la Rive-Nord a effectué quelques passages, en novembre, entre 35 et 40 cases de stationnement étaient toujours libres.