La Ville de Mirabel a donné son appui à la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord (CSRDN) qui est menacée de perdre ses écoles de Mirabel au profit de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI).
Plus d’une centaine de parents, membres de conseils d’établissement d’écoles et commissaires se sont réunis lundi soir à l’hôtel de ville de Mirabel pour implorer le conseil municipal de se prononcer en faveur du statu quo.
D’après les indications préliminaires annoncées l’automne dernier par le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, la CSRDN perdrait, suite au prochain redécoupage scolaire, toute sa portion de Mirabel.
Concrètement, six écoles primaires (trois à Saint-Janvier, une à Saint-Canut, une à Saint-Hermas et une à Mirabel-en-Haut), l’École secondaire de Mirabel (Saint-Janvier) et le Centre de formation en transport routier passeraient sous le giron de la CSSMI.
La CSRDN estime que 4000 élèves seraient touchés par cette restructuration.
Statu quo
Lors de la séance du conseil municipal, les intervenants qui ont pris la parole ont expliqué aux élus que cette restructuration pourrait provoquée des effets néfastes importants aux étudiants.
L’argument selon lequel les distances de transport pourraient être doublées pour plusieurs élèves a notamment été soulevé.
D’autres se sont dits inquiets pour les élèves inscrits dans des classes spéciales ou dans des programmes sport-études qui seraient appelés à changer d’école.
Comme l’ont fait précédemment les conseils d’établissement de toutes les écoles de Mirabel de la CSRDN, la MRC de La Rivière-du-Nord, la Ville de Saint-Jérôme, la Ville de Saint-Colomban et la Commission scolaire des Laurentides, la Ville de Mirabel a décidé, devant une salle comble, d’adopter une résolution demandant au ministère de l’Éducation d’opter pour le statu quo.
Le président de la CSRDN s’y oppose
La semaine dernière, le président de la CSRDN, Jean-Pierre Joubert s’était publiquement opposé à la perte du territoire de Mirabel.
« Pour le bien-être de nos parents et de nos élèves, nous ne pouvons que nous opposer à ce redécoupage du territoire», a-t-il indiqué précisant qu’il souhaitait voir la Ville de Mirabel appuyé le statu quo.
À titre d’exemples, M. Joubert avait souligné que le scénario proposé affecterait l’école de la Volière (Saint-Colomban) où 338 places se verraient libérés par ces élèves qui la fréquentent et qui proviennent de Mirabel.
Même phénomène se produirait à l’école Mer-et-Monde (Mirabel) où 380 élèves provenant de l’extérieur de Mirabel devraient être relocalisés dans une autre école de la CSRDN.