Boisbriand
Un projet immobilier verra le jour sur le site patrimonial de la maison Abraham-Dubois
Des maisons de ville seront construites sur le terrain vacant derrière la maison Abraham-Dubois à Boisbriand, immeuble patrimonial datant de 1795.
Au total, 41 unités devraient être réparties dans des maisons de ville de deux ou trois étages. Selon les chiffres fournis par la municipalité, c’est près de 25 % des quelque 12 550 mètres carrés du terrain qui seront occupés par ces nouvelles habitations.
De plus, le promoteur, Gab Construction, a le mandat de rénover la maison ancestrale, une des conditions qui devait être remplie pour que le projet soit accepté.
Située en bordure du parc Dubois, sur le chemin de la Grande-Côte, la maison en pierre est quelque peu détériorée. Selon les informations obtenues, elle était habitée que durant quelques mois par année. Les rénovations qu’on y ferait permettraient d’y loger tout au long de l’année.
En 2007, un projet immobilier dans lequel on avait inclus la démolition de la maison avait été rejeté catégoriquement par le voisinage.
À la suite de ce chapitre houleux, la municipalité avait décidé d’imposer une réserve pour fins publiques sur les terrains de la maison. Celle-ci a duré quatre années, soit de 2008 à 2012.
En février dernier, un nouveau projet a été présenté aux citoyens du secteur. Selon la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, ces derniers se sont montrés beaucoup plus réceptifs à l’égard de la nouvelle mouture.
«Lors du premier projet, les gens étaient totalement contre. Nous avions toutefois recueilli les commentaires et les recommandations. Quelques-unes de celles-ci ont été intégrées dans le nouveau projet», a indiqué la mairesse.
Un premier projet de règlement a été adopté lors de la séance du dernier conseil municipal afin de permettre l’implantation de ce type de résidences dans cette zone. Si tout se déroule comme prévu, les travaux pourraient débuter au cours des prochains mois.
La maison Arbraham-Dubois a été reconnue monument historique par la Ville de Boisbriand en 2001.