COVID-19
Personnes vulnérables: le CISSS des Laurentides assure que les services en santé mentale sont maintenus

Par Salle des nouvelles
En réaction au reportage diffusé sur les ondes de TVA et à l’article publié dans le Journal de Montréal, le CISSS des Laurentides réfute les allégations émises selon lesquelles une directive interne aurait circulé pour appeler les personnes en attente de service pour leur dire que leur cas ne pouvait pas être pris en charge.
Le CISSS des Laurentides suit et met en application les orientations et consignes ministérielles et s'assure de diffuser l'information en temps réel à ses équipes. De fait, une note de service a été émise le 7 avril dernier aux employés oeuvrant en santé mentale afin de clarifier l’organisation du travail en contexte de pandémie à la suite des orientations émises par le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Des « changements dans les modalités d'intervention »
À cet effet, plus de 7000 personnes auraient été contactées par l’ensemble des services en santé mentale depuis le début de la crise. Les services s’adaptent en fonction de l’évolution de la pandémie. Bien qu'aucun programme-service ne soit actuellement fermé, la crise a amené des changements dans les modalités d’intervention pour qu’elles soient adaptées temporairement au contexte actuel, afin de répondre aux besoins prioritaires, par exemple :
• Les interventions téléphoniques sont privilégiées (sauf pour de rares exceptions);
• Les interventions de groupe sont substituées par des interventions de suivi individuel téléphonique;
• Les suivis à moyen et long termes sont substitués par des interventions brèves de courte durée.
« Tous les efforts sont déployés par les équipes pour répondre aux clientèles vulnérables », selon la direction. Par "clientèle vulnérable", il faut entendre la clientèle suicidaire ou homicidaire, les personnes endeuillées en lien ou non avec la COVID-19, les personnes présentant un trouble mental chronique ou à risque de détresse psychologique, les personnes consommatrices de substances psychoactives ou présentant un trouble lié à l’usage de substance ainsi que les personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir.
Des mesures complémentaires mises en place
D’ailleurs, des mesures supplémentaires ont été mises en place sur le territoire depuis le début de la crise :
• Ouverture de 10 lits pour les personnes en situation d’itinérance;
• Ouverture de 10 lits pour les usagers qui proviennent des ressources en dépendance;
• Ouverture de 14 chambres pour les femmes victimes de violence conjugale;
• Ouverture de 8 lits pour les usagers dans les RI-RTF en santé mentale;
• Soutien clinique d’infirmières pour donner les injectables à domicile aux usagers ayant des problèmes de santé mentale;
• Ouverture de 18 places d’hébergement d’urgence en itinérance en collaboration avec la Ville de Saint-Jérôme et des organismes communautaires.
Quels services joindre en cas de détresse ou d'anxiété ?
La population vivant de la détresse ou de l’anxiété peuvent joindre les services suivants en tout temps :
• l'équipe en intervention de crise est en plein travail et accessible;
• l'équipe Info-Social a été consolidée pour répondre plus rapidement aux demandes d’aide;
• l'équipe des guichets d’accès en santé mentale ainsi que les accueils psychosociaux sont en fonction et prêts à recevoir les clients.
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