Guy Lafleur a vendu le Bleu Blanc Rouge

Par François-David Rouleau
Guy Lafleur a pris la décision de vendre son restaurant de Rosemère, le Bleu Blanc Rouge à un groupe d’investisseurs. La dernière soirée d’opération est planifiée pour le samedi 22 décembre.
Voilà ce qu’a affirmé à l'Écho de la Rive-Nord une employée du resto-bar du célèbre joueur de hockey, qui désirait toutefois garder l’anonymat. Près d’une soixantaine d’employés perdront leur travail à quelques jours de Noël.
Copropriétaire de l’établissement avec son fils, Martin, depuis quatre ans, Guy Lafleur ne vendrait pas son restaurant auquel il a voué une très grande importance en raison de problèmes financiers ou d’un manque d’achalandage. Un groupe d’investisseurs menés par un dénommé Guy Girouard les ont approchés pour en arriver à une transaction.
« Ce n’est pas parce que ça ne marche pas, a confié l’employée. C’est tranquille en début de semaine mais on roule très bien vers la fin de la semaine. Ça ne lâche pas ! »
Lors d’une entrevue accordé à l’Écho de la Rive-Nord en mai dernier, le célèbre #10 avait affirmé que « Ce n’est pas facile le monde de la restauration. Le secteur est en baisse et on est confronté à beaucoup de compétition avec des grosses chaînes telles Madison, Scores, Cage aux Sports, etc. »
Il avait d’ailleurs injecté une somme d’environ 5 millions de dollars en 2008 pour s’adonner à sa nouvelle passion et ainsi ouvrir un restaurant recréant les allures et l’atmosphère de l’ancien Forum de Montréal.
Au début de l’année 2011, l’ex-joueur de hockey avait ouvert une boutique d’objets de collection autographiés et authentifiés dans l’entrée de l’édifice de 9000 pieds carrés situé sur le terrain de la Place Rosemère.
Vocation
Les nouveaux propriétaires conserveront la vocation du restaurant. Ils procéderont à une rénovation de la salle à manger en plus de changer tout le décor.
C’est donc dire que les articles de collection appartenant au Démon blond n’y seront plus exposés lorsque le restaurant rouvrira ses portes sous une nouvelle administration. Martin Lafleur resterait aussi impliqué avec les nouveaux copropriétaires.
En attendant la fermeture, les employés doivent garder le rythme. « C’est une situation difficile mais nous pourrons passer du temps en famille », a observé l’employée dans un élan de positivisme.
Ils pourront néanmoins déposer une nouvelle application de demande d’emploi lors de la réouverture qui n’est pas encore connue selon la source.
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