Au Bécycle Sport revient à ses sources

Par François-David Rouleau
Après plus de 30 ans en affaires, Marcel Mayrand a décidé de revenir aux sources.
Le propriétaire du magasin au Bécycle Sport situé à Blainville misera sur ce qui en a fait sa renommée : le service. Il en est venu à cette décision dernièrement alors qu’il veut se concentrer sur la réparation et la vente des vélos, l’affûtage des patins et la vente d’accessoires de hockey.
« Il faut aller avec la demande de nos clients. Il faut dire que nous n’avons pas l’espace pour entreposer tout l’équipement de hockey. Dans ce domaine, il faut être prêt en juillet. À ce moment de l’année, nous sommes en pleine saison de vélo. Nous ne pouvons pas mener deux batailles en même temps », a expliqué Marcel Mayrand qui a dû prendre les décisions qui s’imposaient pour le bien de son commerce.
Avec la multiplication des magasins à grande surface spécialisés dans la vente d’équipements de hockey et la popularité croissante des achats sur le Web, il ne pouvait plus tenir le coup. C’est pourquoi il a décidé de se limiter à l’affûtage et aux accessoires.
« On ne peut pas tout avoir. On se faisait attaquer de tous les côtés par les grandes bannières », a ajouté le dirigeant de l’entreprise familiale.
Au Bécyle Sport misera donc sur la qualité de son service à la clientèle grâce à ses aiguisages professionnels, ses conseils judicieux en matière de cyclisme et ses techniciens spécialisés pour réparer les vélos.
« Le secret, c’est de s’entourer d’une bonne équipe », a précisé avec une touche d’humour celui qui vendra dorénavant des vélos durant toute l’année.
De père en fils
Autrefois peintre automobile, Marcel Mayrand a décidé de se lancer en affaires en ouvrant un magasin de sports dans la maison de son père, Albert, en 1983. Il aiguisait alors des patins tout en vendant des bicyclettes et de l’équipement de hockey sans connaissances approfondies dans ce domaine.
« Si c’était à refaire aujourd’hui, c’est sûr que je ne me lancerais pas. Ça n’a pas été facile au début mais je devais gagner ma vie », a admis celui qui a vu les temps changer dans son secteur d’activités et les exigences monter en flèche.
Aujourd’hui, il souhaite que son fils, Geoffrey, puisse prendre la relève. « Mon souhait le plus cher, c’est que mon gars reprenne les rênes du magasin. Il serait bien placé », a expliqué M. Mayrand qui a vu son fils faire ses débuts à ses côtés alors que celui-ci était âgé de 12 ans.
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