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Allocution devant le Conseil des relations internationales de Montréal

La perte de lait au Québec est «minime», selon l'Union des producteurs agricoles

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18 octobre 2024
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Par La Presse Canadienne

Le président général de l'Union des producteurs agricoles (UPA), Martin Caron, met en doute une étude affirmant que les fermes laitières du Canada auraient jeté une quantité importante de lait depuis la dernière décennie. Il conteste que la gestion de l'offre soit l'une des causes de ce gaspillage.

«C'est minime le lait qu'on perd», assure M. Caron en entrevue avec La Presse Canadienne, à la suite d'une allocution devant le Conseil des relations internationales de Montréal, jeudi après-midi.

«Si je compare avec la moyenne mondiale, qui est de 20 % de pertes, on est loin de ça ici au Québec. C'est très peu ici parce qu'on produit au-dessus de 3 milliards de litres de lait et c'est quelques millions ici et là par année qu'on risque (de perdre)», a-t-il affirmé, sans toutefois préciser davantage les chiffres.

Plusieurs médias ont rapporté au cours des derniers jours les conclusions d'une étude menée par trois chercheurs universitaires, dont le professeur titulaire et directeur principal du laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie, à Halifax, Sylvain Charlebois.

D'après leurs estimations, 6,8 milliards de litres de lait, soit environ 7 % de la production totale, ont été jetés entre 2012 et 2021. L'étude doit paraître dans la revue «Ecological Economics» en janvier.

Les auteurs pointent la forme actuelle du système de gestion de l'offre comme un des facteurs pouvant favoriser ce gaspillage. M. Caron déplore que ce mécanisme soit ciblé comme «contraire au développement de la sécurité alimentaire».

«C'est loin de ça, rétorque-t-il. Si on a un nombre de fermes qui se maintient ici au Québec, c'est grâce à la gestion de l'offre. Il n'y a aucun producteur de lait qui veut jeter son lait en trop.»

Les pertes peuvent être causées par différents facteurs, tels que des tempêtes, des fermetures d'usine ou des problèmes de transport, expose M. Caron.

«Il n'y a aucun producteur qui a un gain à jeter du lait et penser faire augmenter le prix. Ça nous pénalise quand on jette le lait parce qu'on assume la facture de A à Z», a soutenu le dirigeant de l'UPA.

Frédéric Lacroix-Couture, La Presse Canadienne

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