Élections municipales générales 2021
Les candidats des Basses-Laurentides militeront pour Charte de la langue française
La candidate dans bloquiste Thérèse-De Blainville, Louise Chabot et ses collègues de Mirabel et Rivière-des-Mille-Îles, messieurs Jean-Denis Garon et Luc Desilet, s’engagent à faire en sorte que la Charte de la langue française s’applique aux entreprises et institutions sous juridiction fédérale, comme l’exigent unanimement l’Assemblée nationale du Québec, tous les anciens premiers ministres du Québec ainsi que le gouvernement du Québec dans son projet de loi 96.
Le 24 novembre dernier, l’Assemblée nationale du Québec a unanimement exigé l’application de la Charte de la langue française aux entreprises de compétence fédérale dans une motion appuyée par tous les premiers ministres de l’histoire récente du Québec.
Le débat reprendra cet automne à l’Assemblée nationale sur le projet de loi 96, qui réitère cette intention du Québec.
« La réforme libérale de la Loi sur les langues officielles empêcherait le Québec d’agir. Ce n’est pas un progrès pour le Québec et le français, mais bien un recul majeur en matière de promotion du français comme langue du travail », a dénoncé Mme Chabot.
Le Bloc Québécois s’assurera que toute réforme exclue les entreprises privées du Québec, laissant la place à la Charte de la langue française. Le parti déposera également un projet de loi officialisant au fédéral la soumission des entreprises au Québec à la Charte québécoise.
« Le Bloc Québécois tient à assurer les Franco-Canadiens et les Acadiens que le parti sera leur meilleur allié et leur voix au sein du parlement canadien pour réformer la Loi sur les langues officielles de manière à leur garantir les services en français qu’ils méritent et protéger leur droit de vivre, étudier et travailler en français », déclare M. Garon.
« Il est hors de question de laisser le fédéral remplacer l’État québécois et annuler les efforts du Québec pour promouvoir et protéger le français chez nous, au Québec. Parce que le français est la langue qui fait de nous des Québécois », a conclu M. Desilets.
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