Boisbriand intente une 2e action en justice contre Jean-Guy Mathers
Par Josiane Yelle
La Ville de Boisbriand semble avoir soupé des frasques de l'homme d'affaires Jean-Guy Mathers et prend les grands moyens pour qu'elles cessent.
Lors du conseil municipal du 7 juin dernier, la Ville a mandaté ses procureurs afin qu'ils émettent une requête en injonction interlocutoire à la Cour supérieure.
Les membres du conseil souhaitent ainsi que la cour interdise à M. Mathers de poursuivre ses travaux de remblai et ses amoncellements de terre dans l'ancienne carrière située sur le chemin de la Rivière-Cachée à Boisbriand.
Plaidoirie de culpabilité
Il s'agit de la deuxième action entreprise pas Boisbriand contre Jean-Guy Mathers.
En avril dernier, la Ville avait intenté une poursuite, car l'homme d'affaires de Saint-Eustache n'avait pas demandé de certificat d'autorisation à la municipalité pour effectuer ces mêmes travaux et parce qu'il avait écopé de deux amendes de 528 $ qu'il ne payait pas.
Le 5 mai dernier, Jean-Guy Mathers a finalement plaidé coupable. Cela ne l'a toutefois pas convaincu d'arrêter les travaux que la Ville de Boisbriand considère comme étant « une nuisance sévère », indique la porte-parole des communications, Stéphanie Raymond.
En avril dernier, il avait indiqué à L'Écho de Saint-Eustache qu'il avait décidé de remblayer l'ancienne carrière pour des questions de sécurité puisque cette dernière s'était transformée en lac et zone d'attraction régionale.
