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Zambito croit que la mairesse Cordato est inhabile à siéger

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18 mars 2010
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Par Josiane Yelle

L'entrepreneur Lino Zambito demande à ce que la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, soit déclarée inhabile à siéger. C'est ce dont fait état l'une des plaintes déposées au ministère des Affaires municipales dont l'Écho de la Rive-Nord a obtenu une copie par l'ancien maire de Boisbriand, Robert Poirier.

Dans la plainte en question, M. Zambito déplore que Marlene Cordato et Patrick Thifault auraient enfreint la loi des attributions de contrats professionnels et que l'un d'entre eux aurait retiré des avantages pécuniers de cette attribution. Il fait référence à un appel d'offres datant de 2006 qui concerne les travaux de surveillance au niveau du réaménagement de la rue Annemasse.

«Il faut que Mme Cordato s'attende à ce que ses adversaires politiques scrutent à la loupe tous les gestes qu'elle a posés dans le passé, croit Robert Poirier. Il faut d'ailleurs mentionner que lorsque Sylvie St-Jean était mairesse, les autres conseillers de l'opposition ainsi que Mme Cordato étaient en position majoritaire. L'opposition avait donc le pouvoir de contrôler l'octroi des contrats».

Des faits plutôt éloquents

Si l'on se reporte aux événements de 2006, Lino Zambito déplore le fait que le comité de sélection des services professionnels d'ingénierie aurait été lié de près aux deux candidats de l'opposition. Il questionne aussi le fait que seule la compagnie Génivar avait été qualifiée alors que les deux autres soumissionnaires auraient été invités par la Ville elle-même.

Par ailleurs, malgré de nombreuses tentatives d'opposition de la part de la mairesse, Sylvie St-Jean, et du directeur du service de génie de la Ville de Boisbriand, les candidats de l'opposition auraient tout fait pour faire passer leur décision. «Les exemples sont concrets, c'est là que c'est encore plus clair qu'ils ont fait perdre de l'argent à la municipalité en connaissance de cause», note Robert Poirier.

Une situation jugée inquiétante

Après avoir pris connaissance des plaintes, l'ancien maire affirme trouver la situation inquiétante. «J'ai peur que la Ville de Boisbriand se retrouve en tutelle», confie-t-il. Dans les dernières années, la dette a augmenté considérablement. J'ai pris connaissances des six plaintes et, selon moi, elles sont fondées. La mairesse Cordato n'est pas sortie du bois».

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