Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le député de Rivière-des-Mille-Îles conteste toujours le budget.

durée 09h07
30 mars 2010
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Josiane Yelle

Près d'un mois après la présentation du budget du 4 mars dernier par le ministre des Finances, Jim Flaherty, le député de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desnoyers, continue de contester le budget.

En réponse aux commentaires du directeur parlementaire du budget, Kevin Page, le député estime qu'à défaut d'aller chercher l'argent là où il est, les conservateurs vont procéder à des coupes sauvages au détriment des plus démunis et de la classe moyenne. «Le gouvernement Harper doit faire payer les mieux nantis et leurs amies, les pétrolières», croit le porte-parole en matière de travail et de sécurité publique.

Selon celui-ci, le directeur du budget confirme clairement, dans ses propos, que le gouvernement doit adopter des propositions présentées par le Bloc Québécois, puisqu'il considère que la prévision des conservateurs ne constitue pas une base de planification prudente. «Le ministre Flaherty a démontré qu'il protège les banques au détriment du bien commun et qu'il ne prend pas les moyens pour qu'elles ne puissent pas utiliser les paradis fiscaux pour se soustraire à leurs responsabilités, indique le député. En plus d'aller chercher plus d'argent dans les poches des privilégiés, le gouvernement aurait dû reconnaître dans ses livres qu'il doit plus de huit milliards de dollars au Québec. Dans le dernier budget, pas de trace des 800 millions de dollars pour l'éducation, ni des 2,2 milliards de dollars pour l'harmonisation des taxes, ni du milliard pour compenser le plafonnement unilatéral de la péréquation. Pour le gouvernement conservateur, c'est comme si le Québec n'existait pas!», a déploré Luc Desnoyers.

Tel un étau qui se resserre sur le Québec

Parce que la dette fédérale à l'égard du Québec a des conséquences dramatiques sur les finances du gouvernement québécois, Luc Desnoyers croit que Stephen Harper doit payer ses dettes au Québec. «Le gouvernement conservateur devrait reconnaître qu'il n'a plus les moyens de favoriser les plus riches. Un sérieux coup de basse est nécessaire», a lancé le député de Rivière-des-Mille-Îles.

Comparant la dette à un étau qui se resserre sur le Québec, il a rappelé que 800 millions de dollars traînent à Ottawa alors que les étudiants manifestent pour un meilleur système d'éducation, que pendant que le gouvernement du Québec pense à augmenter encore la taxe de vente, 2,2 milliards de dollars dorment toujours à Ottawa pour l'harmonisation des taxes depuis 18 ans.

Desnoyers dénonce les Libéraux

Le porte-parole en matière de travail et de sécurité publique en a d'ailleurs profité pour dénoncer les Libéraux qui n'ont fait voter que 47 de leurs 76 députés lors de l'adoption du budget Flaherty en Chambre, afin de ne pas faire tomber le gouvernement. «Une fois de plus, Michael Ignatieff s'est fait le complice de Stephen Harper, et ce, au détriment du Québec. Il manque de courage et son parti est incapable de passer de la parole aux actes», a-t-il martelé.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 18h00

La ministre Guilbault convoque les maires responsables des sociétés de transport

La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a convoqué les maires responsables des sociétés de transport pour une rencontre qui doit avoir lieu lundi. L'attaché de presse de Mme Guilbault, Maxime Roy, a confirmé vendredi matin l'information relayée d'abord par Radio-Canada. Il sera question lors de cette rencontre «des enjeux liés au ...

1 mai 2024

Loi pour protéger des élus: un organisme craint une application «abusive»

La Ligue des droits et libertés (LDL) critique vertement le projet de loi 57 qui vise à protéger les élus contre les menaces de citoyens, prétextant «l’existence de risques sérieux d’atteintes aux libertés fondamentales d’expression, d’opinion et d’association». L’organisme croit également que la pièce législative pourrait faire craindre à des ...

30 avril 2024

Taxe sur l'immatriculation: les villes dénoncent des frais «prohibitifs»

Les municipalités dénoncent des frais administratifs «prohibitifs» liés à la taxe d’immatriculation destinée au financement du transport collectif. En décembre, le gouvernement du Québec a fait adopter une loi qui permet aux villes de taxer les véhicules en fonction de leur consommation d’essence. «Les municipalités qui souhaitent se prévaloir ...