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Marlene Cordato souhaite rectifier le tir

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20 août 2010
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Par Josiane Yelle

À la suite des sorties médiatiques des deux dirigeants du Collège Boisbriand, la mairesse de la municipalité, Marlene Cordato, s'élève contre les affirmations gratuites et non fondées lancées par ceux-ci.

«Je suis déçue de leur façon de faire et de voir qu'ils tentent d'établir un lien qui n'existe pas entre le refus d'agrément du MEQ qu'ils ont essuyé, et la Ville de Boisbriand. Ça n'a tout simplement rien à voir. Mme Boivin et M. Bigras ne sauraient vainement politiser le dossier de la sorte, ou éviter d'assumer leurs responsabilités en faisant porter le blâme sur autrui», a-t-elle lancé.

Mme Cordato fait surtout référence à des allégations voulant qu'elle ait montré sa défaveur envers les établissements privés et que des ententes prises avec la Ville soient restées en plan depuis son élection en novembre dernier.

Un terrain à 2 M$

Or, selon ses dires, la Ville de Boisbriand semble avoir accompli beaucoup depuis l'approbation d'une demande de permis de construction pour ledit Collège. «La Ville a massivement collaboré aux efforts afin de fournir des installations sportives pour les élèves : un terrain de football et de soccer a été construit aux frais des contribuables de Boisbriand au coût de 2 M$, a-t-elle précisé. Ce terrain est destiné à l'usage exclusif de ses élèves le jour, durant l'année scolaire. Cette entente, comme il n'en existe nul par ailleurs à Boisbriand, a été entérinée par bail entre la Ville et le Collège.»

La mairesse a également précisé qu'en règle générale, la Ville ne s'implique pas dans des projets privés. «Même s'il s'agit d'une école, avec statut d'ONBL, le Collège de Boisbriand demeure un projet privé. Or, il faut savoir que la Ville a déjà fait beaucoup pour contribuer au cheminement harmonieux du projet.»

Elle a ajouté qu'en aucun moment, elle n'avait pris position contre l'école privée. «Je me suis plus clairement exprimée par rapport au choix douteux, croit-elle, d'implanter une école dans un parc industriel.» Il faut savoir qu'en vertu de la loi provinciale sur la fiscalité municipale qui gère le mode de taxation, le fait d'implanter une école au lieu d'un bâtiment industriel dans ce secteur apporte un manque à gagner de 70 000 à 100 000$ par année à la municipalité.

Refus du MELS

Rappelons que le Collège s'est vu refuser sa demande d'agréments et de subventions pour l'année scolaire à venir par le ministère de l'Éducation, du Loisir et des Sports (MELS). Les parents qui y ont inscrit leur enfant devront donc débourser 6800$ au lieu de 2800$.

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