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Une citoyenne demande à la mairesse de Boisbriand de se retirer

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19 janvier 2011
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Par Josiane Yelle

En raison des allégations de fraude et de conflit d'intérêts qui pèsent sur l'hôtel de ville de Boisbriand, une citoyenne demande que la mairesse se retire de son poste durant l'enquête de la Sûreté du Québec (SQ) ou qu'elle s'explique publiquement.

Marlene Cordato était toutefois absente du conseil municipal du 18 janvier dernier en raison du décès de sa mère. Elle n'a donc pas pu s'expliquer à la résidente qui faisait référence à un article paru en décembre dernier dans le quotidien La Presse, lequel révélait que l'escouade Marteau enquêtait à Boisbriand.

C'est plutôt Denis Hébert, un conseiller de son parti qui agissait à titre de maire suppléant, qui a souligné qu'à la connaissance du conseil municipal, la mairesse et son mari ne faisaient pas l'objet d'aucune enquête. « Même l'ancien directeur général leur a confirmé », a-t-il indiqué en remettant en doute les informations du journaliste du quotidien.

Le conseiller du parti adverse, Gilles Sauriol, a toutefois rétorqué. « Il y a enquête, mais il n'y a pas d'accusation », a-t-il précisé. Les discussions entre les conseillers se sont alors animées.

Les faits allégués

Les faits reprochés remontent à 2009, un peu avant l'élection de Mme Cordato à la mairie, alors qu'elle était conseillère à l'opposition. En parallèle, elle occupait un poste de direction à l'Association québécoise de l'industrie de l'enseigne (AQIE). Son mari, lui, était alors dirigeant de Gesport, une entreprise de vente et d'installation d'enseignes.

Au printemps de la même année, la Ville a mis en place un programme de subvention pour les commerçants qui désiraient changer leurs enseignes, offrant de payer 50 % de la facture.

L'entreprise d'enseignes de son mari aurait alors déposé des demandes d'aide, selon ce que révèle l'une des six plaintes qu'a remises l'entrepreneur Lino Zambito au ministère des Affaires municipales, dont L'Écho de la Rive-Nord a obtenu copie en avril dernier. Certaines soumissions auraient alors été jugées élevées.

Il semblerait également que Mme Cordato n'avait pas déclaré son intérêt pour l'industrie de l'enseigne lors du vote de la résolution. Elle devait pourtant, dans son rôle de directrice administrative de l'AQIE, promouvoir l'association et adhérer à sa mission.

Le couple se défend

Interrogé en décembre dernier, le couple a tout nié. « Les plaintes qui ont été faites ont été déposées au ministère des Affaires municipales et nos services ont collaboré. On n'a pas eu de nouvelles à ce sujet-là », avait déclaré Mme Cordato.

Elle prétendait alors ignorer si la Sûreté du Québec enquêtait. La SQ n'a d'ailleurs voulu ni confirmer, ni infirmer quelconque information.

Quant à son mari Louis Kemp, il avait affirmé qu'il s'agissait d'allégations tout à fait gratuites. « Je n'ai aucune crainte à démontrer la valeur de mes contrats d'enseigne », avait-il lancé.

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