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Confier le mandat du dézonage des terres agricoles aux MRC: la députée de Mirabel dit non

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9 janvier 2015
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Eric Mondou
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Par Eric Mondou, Journaliste
La députée de Mirabel et porte-parole de l’agriculture au sein de la Coalition avenir Québec, Sylvie D’Amours, s’oppose à ce que les MRC se voient octroyer le plein contrôle du morcellement des terres agricoles, comme l’aurait proposé le gouvernement libéral.
 
La députée caquiste craint que les MRC profitent de cette mesure pour dézoner des terres en favorisant le développement résidentiel et en construisant des équipements qui auraient dû être planifiés à l’avance dans les plans d’aménagement des municipalités.  
 
«Il est impératif qu’une vision globale, à long terme, soit envisagée pour le dézonage des terres agricoles afin d’assurer la pérennité de ces territoires et de protéger ces ressources non-renouvelables», mentionne-t-elle dans un communiqué de pressé. 
 
Déclassement de la CPTAQ
 
La Terre de chez nous a révélé lundi que le gouvernement libéral s’apprêtait à rouvrir la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA). D’après l’hebdomadaire agricole, quelques-unes des propositions libérales déclasseraient la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) au profit des MRC. 
 
En plus de confier le mandat de morceler les terres agricoles aux MRC, les libéraux souhaiteraient que les surfaces minimales soient déterminés en fonction du contexte qui prévaut sur chacun des territoires. 
 
Le PLQ estime que les MRC doivent dézoner des terres agricoles pour faire place aux entreprises manufacturières, sans quoi elles iront s’établir chez nos voisins du Sud.    
 
Propositions
 
La députée D’Amours estime que le gouvernement fait fausse route. Selon elle, il est nécessaire de protéger les terres agricoles. 
 
«Les terres agricoles sont des ressources non-renouvelables : une fois que nous les avons construites, voire polluées, il n’y a pas de retour possible. Il faut protéger le garde-manger de tous les Québécois ».
 
Elle croit que le gouvernement devrait plutôt s’attarder aux longs délais de traitement des dossiers de la CPTAQ et envisager une voie rapide pour les projets ayant l’unanimité de leur milieu tout en favorisant l’implantation d’industries agroalimentaires et agrotouristiques. 
 
«L’idéal, ce serait d’assurer un équilibre dans le développement économique et de créer une synergie entre les industries de transformation, de distribution et de production agricole », a-t-elle proposé.
 

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