Première année des Libéraux
Constat d'échec selon la CAQ
Un an après l'élection de Philippe Couillard à titre de premier ministre du Québec, les députés de Groulx et Blainville, Claude Surprenant et Mario Laframboise, ont dressé un bilan décevant de cette première année.
Les deux députés de la Coalition avenir Québec (CAQ) soutiennent que les 12 premiers mois passés sous le gouvernement libéral ont été marqués par bon nombre de promesses brisées.
« Les conséquences de cette promesse brisée ont été nombreuses. Le gouvernement a laissé les taxes scolaires et les tarifs d’électricité augmenter, en plus d’imposer une hausse des tarifs de garde, des taxes d’assurances automobiles et des droits d’immatriculation. Ces nouvelles hausses s’attaquent cruellement au pouvoir d’achat des Québécois », ont-ils fait savoir.
Pas de création d'emplois
Ceux-ci ont également réitéré le bilan peu reluisant du gouvernement libéral en matière de création d'emplois. Une des promesses de M. Couillard était de créer 250 000 emplois en cinq ans, mais la première année s'est soldée par une perte de plus de 1000 emplois.
« Pour respecter sa promesse, le gouvernement libéral devrait créer près de 90 000 emplois en 2017 et en 2018 et rien ne laisse présager qu’il sera en mesure de la concrétiser. Le Parti libéral n’a toujours pas présenté de plan de relance économique valable qui permettrait de créer des emplois de qualité. Donc, de promesse à cible, c’est maintenant devenu un échec », ont expliqué les députés caquistes.
Écarts de conduite
M. Surprenant et M. Laframboise ne s'arrêtent pas là. Critiquant ces deux promesses brisées, ils ajoutent également que les ministres libéraux ont eu de nombreux écarts de conduite, menant le premier ministre à les rappeler à l'ordre.
« De Christine St-Pierre qui a dû s’excuser en passant par les innombrables bourdes d’Yves Bolduc, sans compter les injustes sanctions financières que la ministre Charbonneau voulait imposer aux parents dans sa loi sur les places fantômes dans les garderies, le gouvernement libéral a connu de nombreuses volte-face. Cette instabilité au conseil des ministres laisse croire que Philippe Couillard n’a peut-être pas misé sur la meilleure équipe et qu’il a de la difficulté à exercer son leadership », considèrent-t-ils.
Finalement, les deux hommes s'attaquent directement au premier ministre, Philippe Couillard, qui avait promis de diriger le gouvernement le plus transparent de l'histoire de la politique québécoise.
« Les libéraux ont refusé d’accéder à la demande de la CAQ pour élargir le mandat de la Protectrice du citoyen afin qu’elle puisse enquêter sur les sociétés d’État. De plus, les conditions de départ de Thierry Vandal, à la tête d’Hydro-Québec, sont demeurées nébuleuses, alors qu’il est question ici de fonds publics. Le gouvernement libéral a aussi tardé à rendre public le rapport Godbout, malgré les demandes répétitives de la CAQ. Bref, on constate que Philippe Couillard a échoué sur toute la ligne » ont-ils conclu.
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