Karl Trudel accuse la députée Freeman de ne pas respecter les règles
Le candidat du Parti libéral du Canada dans Mirabel, Karl Trudel, accuse la députée d’Argenteuil-Papineau-Mirabel, Mylène Freeman, d’avoir utilisé l’argent des contribuables à des fins partisanes.
Signe que la campagne électorale approche, Karl Trudel y est allé d’une charge bien sentie à l’endroit de son opposante lors de la prochaine élection générale.
Selon les libéraux de Justin Trudeau, 43 députés du NPD, y compris Mylène Freeman, auraient utilisé leur bureau de circonscription comme quartier général lors des Journées d’action nationale tenues par le parti de Thomas Mulcair au cours des derniers mois.
Le PLC estime que l’objectif de ces journées était d'identifier des sympathisants, ce qui en fait une activité de nature électorale. Si tel était le cas, ces activités contreviendraient au Règlement administratif relatif aux députés qui indique que «les locaux fournis aux députés [...] ne peuvent être utilisés que pour l’exercice des fonctions parlementaires».
«Il semblerait que le NPD fasse fi des règles parlementaires qui interdisent toute activité à des fins électorales dans les bureaux de circonscription des député (es)», mentionne Karl Trudel via un communiqué de presse émis lundi.
Le candidat libéral conclut que Mylene Freeman et certains de ses collègues se sont servis de «l’argent des contribuables afin d’avoir un avantage déloyal avant le début de la campagne».
«Un bureau de circonscription n’est pas un bureau de campagne. C’est un endroit qui a pour vocation de servir tous les électeurs de la circonscription, quel que soit le parti qu’ils appuient. Les Mirabellois méritent que ces violations fassent l’objet d’une enquête approfondie», souligne l’aspirant député, faisant référence à l’enquête demandée par le PLC au Bureau de régie interne.
Des activités légitimes selon Mylène Freeman
Mme Freeman, qui n’était pas disponible pour une entrevue, a réagi par courriel. Elle balaie du revers de la main les allégations de son vis-à-vis.
«Nos journées d’actions sont des activités tout à fait légitimes qui permettent aux députés de remplir leurs fonctions parlementaires et de communiquer avec leurs électeurs, ce qui est permis, voire souhaité, selon les règles de la Chambre».
L’adjointe de circonscription de la députée, Andréanne Jeanrie, a confirmé que des bénévoles s’étaient rendus au bureau de circonscription de Mirabel lors de la Journée d’action nationale tenue en février dernier. Or, ceux-ci s’y sont rendus dans le but d’aller faire signer des pétitions, ce que la Chambre permet de faire, a ajouté Mme Jeanrie.
«Les libéraux tentent de nous traîner dans la boue avec nos façons de fonctionner pour aller voir les électeurs», a-t-elle indiqué.
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