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L'ex-député de Deux-Montagnes appuie PKP...et Félix Pinel

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15 avril 2015
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Eric Mondou
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Par Eric Mondou, Journaliste

L’ex-député du Parti québécois de Deux-Montagnes, Daniel Goyer, appuie Pierre-Karl Péladeau dans la course à la chefferie de la formation qu’il a représentée de 2012 à 2014. 

«L’homme de la situation, c’est Pierre-Karl Péladeau», indique sans ambages M. Goyer, qui demeure impliqué au sein du comité exécutif de l’association locale du PQ.

«Il m’inspire confiance. Je lève mon chapeau à quelqu’un ayant un salaire annuel de millionnaire qui veut se contenter d’un salaire de premier ministre. C’est une façon de dire qu’il y va pour la cause. Je crois en sa sincérité et en sa démarche vers la souveraineté», ajoute-t-il.

Pour Daniel Goyer, le député de Saint-Jérôme a fait ses preuves en tant qu’homme d’affaires. Le succès qu’il a connu à la tête de Québecor lui permet de croire que l’aspirant leader du PQ ferait un très bon chef d’État. Dans ce sens, l’inexpérience politique de PKP n’est pas un défaut, bien au contraire. 

«J’aime mieux quelqu’un qui a une expérience de vie comme Pierre-Karl que quelqu’un qui devient carriériste comme député [...] Justin Trudeau, au fédéral, qui n’en a aucune, mais qui veut devenir chef d’État, j’ai un gros problème avec cela», dit-il. 

Daniel Goyer a salué au passage la clarté du discours et «l’écoute» de son ex-collègue de l’Assemblée nationale, Bernard Drainville. C’est à lui qu’il donnerait son second vote parmi les cinq candidats en lice pour succéder à Pauline Marois. 

Appui à Félix Pinel 

Toujours aussi passionné par les questions politiques, Daniel Goyer dit suivre avec intérêt les enjeux du côté d’Ottawa. Alors que la campagne électorale fédérale est à nos portes, le Bloc québécois demeure selon lui un véhicule «plus pertinent que jamais». 

La nouvelle carte électorale, qui fera passer le nombre de circonscriptions fédérales de 308 à 338 lors de la prochaine élection, fera mal au Québec. Avec seulement trois nouvelles circonscriptions, le Québec sera laissé-pour-compte par les libéraux, conservateurs et néodémocrates, croit Daniel Goyer. 

«Ces partis ne seront pas là pour défendre les intérêts du Québec. Le seul parti qui puisse le faire, c’est le Bloc». 

Daniel Goyer a promis qu'il donnerait un coup de main lors de la prochaine campagne électorale au candidat dans Rivière-des-Mille-îles, Félix Pinel. Il estime que M. Pinel, «un ami», ferait un très bon travail de député. 

«C’est un gars dynamique, de la nouvelle génération, qui a une bonne vision et perspective politique. Et pour l’avoir côtoyé, je suis convaincu de sa foi en la souveraineté». 

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