Les députés de la CAQ des Laurentides dénoncent avec véhémence le marché noir des bains supplémentaires aux aînés
Communiqué:
Les députés de la Coalition Avenir Québec des Laurentides dénoncent avec véhémence une pratique mise en lumière dans les établissements de santé des Laurentides où des préposés aux bénéficiaires reçoivent, en argent comptant et sans le déclarer, un montant pour donner un bain ou une douche supplémentaire à des aînés vulnérables.
La Coalition Avenir Québec a, en effet, obtenu copie d’une lettre de la commissaire régionale aux plaintes de l’Agence de santé des Laurentides qui valide ces affirmations, en plus de confirmer que les directeurs de ces établissements tolèrent cette pratique.
«Nous sommes face à un marché noir qui soulève notre indignation. Ces hommes et ces femmes sont des citoyens à part entière, qui ont travaillé fort toute leur vie, et qui ne peuvent être traités avec décence et respect. Et tout ça, avec la complicité de directeurs d’établissements. C’est franchement gênant ! », a déploré le député de Blainville, M. Mario Laframboise.
« Cette situation est particulièrement odieuse parce qu’elle met en cause des abus financiers et du travail au noir, dans un contexte où la qualité des soins n’est pas assurée. Les préposés qui se livrent à cette pratique devraient être réprimandés », d’ajouter la députée de Mirabel, Mme Sylvie D’Amours.
Pour sa part, le député de Groulx s’inquiète des services offerts aux aînés. « Les établissements de santé doivent impérativement trouver des alternatives pour répondre aux besoins des résidents, et ainsi assurer une offre de services de qualité, notamment pour les soins d’hygiène. N’est-il pas dans leur mission de veiller à la qualité de vie de ces personnes bien souvent vulnérables ? », s’est demandé M. Claude Surprenant.
Le député de Deux-Montagnes et président du caucus des Laurentides, M. Benoit Charette, a conclu en exigeant du ministre Gaétan Barrette l’envoi, sans délai, d’une directive aux établissements de santé pour que cesse cette pratique. « Le ministre de la Santé et des Services sociaux répète que ses réformes tous azimuts ne représentent pas une menace pour les services aux citoyens. Nous sommes en droit de nous inquiéter devant pareil dérapage. Il doit absolument établir une norme minimale pour le nombre de bains auxquels ont droit les aînés dans les différents établissements de santé au Québec ».
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