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Dialogue de sourd entre Madeleine Leduc et le Comité vélo Rosemère

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30 avril 2015
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Fanny Arnaud
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Par Fanny Arnaud, Journaliste

Le Comité vélo Rosemère est déçu que la Ville ne profite pas de la réfection du Chemin de la Grande-Côte qui aura lieu cet été pour aménager une piste cyclable entre la montée Sanche et le boulevard Labelle.

«Si on rate cette occasion, il pourrait ne pas y en avoir d'autre avant 30 ans», regrette Gilles Guénette, membre du comité.

Le Comité vélo Rosemère a pour mission la promotion des zones cyclables et du transport actif à vélo. Depuis 2009, appuyé par le regroupement citoyen Enviro Mille-îles, le comité demande un lien cyclable sur le Chemin de la Grande-Côte.

«Toutes les autres municipalités ont aménagé ce chemin sauf Rosemère», dit le porte-parole, Daniel Thériault.

Mais la mairesse de la Ville n'est pas du même avis.

Projet

Une rencontre a eu lieu le 1er avril dernier entre la mairesse Madeleine Leduc et les membres du comité sans qu'aucune solution ne soit trouvée.

Selon le comité, il faudrait installer une piste cyclable de 1m de large de part et d'autre du chemin, sur 900 mètres. Mais, pour la mairesse Madeleine Leduc, cette solution ne serait pas sécuritaire.

Pour Patrick Bonin de Greenpeace qui soutient le comité, cet argument n'est pas valable, car les cyclistes empruntent cette route, avec ou sans piste à leur intention. De plus, M. Thériault précise que l'étude du comité répond aux normes du Ministère des Transports du Québec (MTQ).

Le comité explique que la Ville a donc fait une étude de son côté pour déterminer comment aménager une piste cyclable sur ce tronçon.

Il relate que, selon cette étude, la piste devrait faire 1,5m de large ce qui conduirait à couper plus de 60 arbres et à déplacer des piscines. 

«C'est une étude d'infaisabilité», dit M. Thériault. 

La Ville aurait également suggéré une solution alternative qui consisterait pour les cyclistes à emprunter un chemin qui longe ce tronçon, mais n'est pas en ligne droite. 

Le Comité vélo Rosemère rejette vigoureusement cette solution. 

«C'est un paquet de zigzags», dit Martin Drapeau d'Enviro Mille-îles. 

M. Thériault ajoute que dans une démarche de transport actif, il faut privilégier le plus court chemin.

Pour Mme Leduc, le chemin direct n'est pas possible mais, elle dit être ouverte à d'autres options.

«Je trouve ça désolant qu'on ne puisse pas s'assoir et discuter de solutions plus sécuritaires», regrette-t-elle. 

Pétition

Pour le comité, la seule action désormais possible est la mobilisation citoyenne.

Pour cette raison, la précédente pétition qui avait réuni plus de 400 signatures a été réactualisée et le comité prépare diverses activités de communication pour le mois de mai.

Le porte-parole, M. Thériault, dit faire preuve de résilience dans ce dossier.

«On va continuer d'être là et si cette mairesse n'accepte pas, on demandera à la suivante.»

 

 

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2

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  • YP
    Yvon Pelletier
    temps Il y a 10 ans
    Eh oui, encore une fois, nos élus n'écoutent pas les demandes des citoyens. Quand même pathétique qu'aucune étude sérieuse de la part de la Ville de Rosemère n'ait accouché d'aucune solution pour la réfection de la Grande-Côte. Aucune place pour les cyclistes et le transport actif. Faut quand même le faire en 2015 et refaire une route comme on le faisait il y'a trente ans. Pathétique je vous dit!
  • CVR
    Coalition Vélo Rosemère
    temps Il y a 10 ans
    Rosemère est une des municipalité les plus pittoresque (et des mieux gérées) des Basses Laurentides avec tous ces grands arbres et ses petites rues sinueuses et ses maisons uniques. Ce qui me désole, c'est de voir que des citoyens ont mis des années bénévolement pour proposer à la mairie une solution tout à fait réaliste (vérifiée par un urbaniste compétent) pour le transport actif (pas le cyclo-loisir) sur l'axe principal (Grande Côte) et que la réponse est une fin de non recevoir. Bien sûr, les cyclistes de loisirs vont s'amuser à faire les détours proposés par la mairie dans le petites rues tranquilles pour éviter Grande Côte les fin de semaines. Mais les Cyclomobilistes eux, vont utiliser Grande Côte parce que dans le quotidien, tout le monde prend le chemin le plus court pour aller au boulot et c'est leur droit. Pourtant, si on favorisait l'utilisation du vélo sur Grande Côte (au lieu de le prohiber) il y aurait plus de vélos utilisés pour se rendre au train de banlieue, ça liberait d'autant l'espace de stationnement engorgé tout en réduisant les émissions de CO2. Comment une mairie avec une tête sur les épaules peut-elle ignorer cela en 2015 ? C'est tout simplement dinosoresque, d'une autre époque. Alors, côté environnemental et urbain, Rosemère ne peut pas trop se peter les bretelles, loin de là.

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