Le Bloc québécois souhaite sauver l'industrie aéronautique
Le Bloc québécois vilipende le gouvernement fédéral d'abandonner l'industrie aéronautique et le somme de mettre en place une véritable politique de l'aéronautique.
Selon le Bloc, ce domaine est le fleuron de l'économie québécoise, mais dernièrement, avec les coupes d'emplois dans le secteur, l'industrie aéronautique bat de l'aile.
« N’en déplaise au gouvernement conservateur, le laisser-faire, les slogans creux et la pensée magique ne sont pas des politiques. Depuis plusieurs années, le Bloc propose au gouvernement de mettre sur pied une politique aéronautique qui assurerait aux entreprises un soutien fiable et prévisible leur permettant ainsi de planifier à l’avance leur développement. Face au désintérêt des politiciens des partis fédéralistes, le Bloc a même présenté sa propre politique, fort bien reçue par l’industrie », a rappelé le chef du Bloc québécois, Mario Beaulieu.
La politique proposée par le Bloc n'a toutefois pas fait écho jusqu'à la Chambre des communes. Les Conservateurs ont suspendu le Partenariat Technologique Canada, le principal programme d'aide de l'industrie aéronautique, avant de finalement le remettre en place, mais avec une enveloppe diminuée.
« Actuellement, le financement fédéral est imprévisible et se fait au cas par cas, avec peu de barèmes. Ottawa peut participer à 1 % comme à 30 % du projet. L’industrie souffre de cette incertitude. Nos entreprises ne pourront amortir les coûts du développement des appareils que si elles investissent le marché mondial. Or, le soutien du gouvernement fédéral en matière de financement des ventes est bien moindre que celui des autres pays. Pourtant, l’Accord sectoriel sur les crédits à l’exportation d’aéronefs civils est entré en vigueur le 1er février 2011 et il confirme, en quelque sorte, la légalité de l’aide aux ventes à l’exportation des appareils », a ajouté Simon Marcil, candidat du Bloc dans Mirabel.
Le Bloc entend bien poursuivre sa croisade afin de faire fléchir le gouvernement et redonner ses lettres de noblesse à cette industrie autrefois fleurissante au Québec.
« Si l’on veut assurer la survie et le développement à long terme de notre industrie, c’est aujourd’hui qu’il faut investir », a conclu M. Beaulieu.
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