L'achat local pour soutenir les PME
La députée de la circonscription Argenteuil-Papineau-Mirabel, Mylène Freeman, s'est dirigée à la Chocolaterie Mathilde Fays à Oka, vendredi, afin de souligner l'importance d'acheter local.
Malgré le succès de sa chocolaterie, qui sert également de point de vente pour d'autres entrepreneurs locaux, Mme Fays a dû se buter à plusieurs contraintes et plusieurs inconvénients liés à son statut de PME.
« Ça fait quatre ans que j'ai démarré mon entreprise à Oka. Je suis partie de rien et à un certain moment, il fallait monter d'un échelon et c'était plus difficile financièrement. Je me suis demandé si je faisais les bons choix, autant pour les nouveaux produits que pour embaucher des employés. Il faut beaucoup de formation et offrir des conditions décentes ainsi qu'un bon salaire. Ce sont énormément de frais d'administration », a soutenu la propriétaire.
En ce sens, le Nouveau parti démocratique (NPD) souhaite donner un important coup de main aux PME en leur offrant un crédit qui leur permettrait d'embaucher des travailleurs et ainsi contribuer à l'essor économique de la région.
« Le NPD souhaite offrir un crédit d'embauche afin qu'elles puissent avoir les moyens financiers d'embaucher des gens, surtout chez les jeunes, où on note un taux de chômage grandissant. Les formations de ces travailleurs devraient être payées par le gouvernement parce que la majorité des emplois se créés dans les PME », a affirmé Mme Freeman.
Des reins solides
Entre la volumineuse paperasse et les coûts reliés aux opérations, il faut être très déterminé afin de survivre au cœur de cette période économique où les emplois sont très incertains.
« Nous faisons face à plusieurs défis, comme les coûts concernant l'étiquetage, les règles du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'
La députée ajoute l'importance de prendre action de créer des outils financiers afin d'encourager le démarrage de nouvelles PME. Elle invite également les citoyens à soutenir leur région en achetant des produits locaux.
« Démarrer sa propre entreprise demande beaucoup de courage, mais surtout beaucoup de persévérance. L'appui n'est pas toujours facile à obtenir », a indiqué la chocolatière, qui a bénéficié d'une aide gouvernementale lorsqu'elle a embauché sa première employée.
Une bonne nouvelle
Militant régulièrement à la Chambre des communes pour que les PME profitent d'un meilleur soutien économique, le NPD a ressorti une bonne nouvelle du budget fédéral, pour la survie de ces entreprises.
« Le taux d'imposition des PME passera de 11 à 9 % sur les quatre prochaines années, a annoncé Mme Freeman. Nous pouvons qualifier ça d'un gain du NPD, car nous militons sur ce point depuis très longtemps. »
En attendant que des pas en avant soient faits pour les petites et moyennes entreprises, celles-ci peuvent recevoir de l'aide de la Société d'aide au développement des collectivités (SADC), de la Banque de développement du Canada (BDC) ou encore de Développement économique Canada (DEC).
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