Parti libéral: Karl Trudel en tournée auprès des agriculteurs dans Mirabel

Par Salle des nouvelles
Le candidat du Parti libéral du Canada (PLC) pour la circonscription de Mirabel, Karl Trudel, était en tournée cette semaine auprès des producteurs agricoles de la région. « Cette tournée m’a permis de bien saisir les préoccupations des agriculteurs de la circonscription », a déclaré le candidat libéral.
Depuis des années, le PLC se dit préoccupé par la gestion du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) par le gouvernement Harper. « Les conservateurs de Stephen Harper ont en effet modifié le champ d’application du PTET, le rendant de plus en plus restrictif l’embauche de la main d’œuvre étrangère pour nos producteurs agricoles. Cette décision a pour effet de mettre en péril la survie de ces entreprises. » Plus précisément, les changements que le gouvernement Harper a apportés au PTET empêchent tout travailleur concerné de renouveler son permis après avoir passé quatre ans au pays.
M. Trudel a pu discuter du PTET avec plusieurs agriculteurs de la nouvelle circonscription de Mirabel, notamment avec Isabelle Charbonneau de l’entreprise FraiseBec qui a été fondée en 1984 par Yvon Charbonneau. FraiseBec, entreprise située à Sainte-Anne-des-Plaines, fait appel à des travailleurs étrangers depuis plus de quinze ans et Mme Charbonneau indique que le recours à cette main-d'œuvre est essentiel pour l’entreprise.
« Les impacts négatifs de la mauvaise gestion des conservateurs dans le dossier du PTET sont majeurs pour les producteurs agricoles de Mirabel. Un gouvernement libéral dirigé par Justin Trudeau agira plutôt avec compassion et flexibilité. Tout travailleur au Canada qui a fait une demande de statut de résident permanent devrait obtenir une prolongation de son permis de travail actuel. Ce programme doit aussi créer des voies d’accès à la citoyenneté pour les travailleurs étrangers qui ont prouvé pouvoir réussir au Canada, et qui désirent s’y établir » a déclaré M. Trudel.
Les libéraux de Justin Trudeau redonneraient à ce programme sa vocation initiale: pallier la pénurie de travailleurs pour des besoins à court terme lorsqu’aucun Canadien n’est en mesure d’occuper ces postes.
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