Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Déclin du français

Le Bloc Québécois veut étendre la loi 101 aux entreprises de compétence fédérale 

durée 16h00
29 novembre 2020
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Alors que la Chambre des communes est saisie d’un important débat sur le déclin de la langue française au Québec, le Bloc Québécois a déposé un projet de loi pour assujettir à la loi 101 les entreprises de compétence fédérale. 

« C’est la première fois que tous les partis à la Chambre des communes reconnaissent le déclin  du français au Québec. Maintenant, il faut passer aux actes. Je leur demande de voter en  faveur de l’application de la loi 101 aux entreprises de compétence fédérale. Il s’agit de la  volonté du gouvernement du Québec, après des décennies durant lesquelles Ottawa a malmené le français, a appuyé le démantèlement de la loi 101 au Québec et a favorisé  l’anglicisation », a déclaré la députée de Thérèse-De Blainville, Louise Chabot. 

Le projet de loi modifie le Code canadien du travail, la Loi sur les langues officielles et la Loi  canadienne sur les sociétés par actions de manière à assujettir les entreprises fédérales au  Québec à la Charte de la langue française. Il inclut la reconnaissance du français en tant que  langue commune et officielle du Québec, en plus d’un engagement à ne pas entraver  l’application de la loi 101 au Québec. 

Le chef du Parti conservateur, Erin O’Toole et le chef du Nouveau parti démocratique,  Jagmeet Singh, s’étaient déjà engagés en faveur de la loi 101 pour les entreprises de  compétence fédérale. Mercredi dernier, le premier ministre Justin Trudeau a ouvert la porte à joindre ce consensus en déclarant, en parlant des libéraux, que « nous appuyons la loi 101  dans ce qu'elle fait pour le Québec » en réponse à une question d’Yves-François Blanchet, chef  du Bloc Québécois.  

« Ce rare consensus à la Chambre des communes sur la loi 101 doit mener à des résultats  concrets. Il n’est pas normal qu’il subsiste deux classes de travailleurs et de travailleuses au  Québec et que le droit de travailler en français chez nous ne soit pas garanti pour tous », a  fait valoir Mme Chabot. 

La députée a comparé le projet de loi à un test pour les partis fédéraux.

« Depuis plus de  quatre décennies, le fédéral charcute la loi 101 et finance des organismes pour lutter contre  la préséance du français au Québec. Les partis fédéraux ont contribué au déclin du français.  Ils doivent aujourd’hui participer à la solution en votant pour que la loi 101 s’applique partout  au Québec. Le sérieux de leur démarche sera jugé en fonction de leurs actions en appui à nos  propositions pour soutenir notre langue », a conclu Mme Chabot. 

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 9h00

Québec fera appel en Cour suprême au redécoupage de la carte électorale

Québec a annoncé qu'il demanderait l'autorisation d'interjeter appel devant la Cour suprême du Canada afin de bloquer le redécoupage de la carte électorale provinciale. Le gouvernement du premier ministre François Legault a déposé en 2024 un projet de loi visant à interrompre le processus de redécoupage électoral, qui prévoyait la suppression ...

Publié le 22 décembre 2025

Année 2025 difficile pour la CAQ: le chef François Legault sous pression

Rien ne va plus pour François Legault: son parti, la Coalition avenir Québec (CAQ), termine l'année en troisième place dans les sondages, derrière le Parti québécois (PQ) et le Parti libéral du Québec (PLQ), alors qu'il ne reste que neuf mois avant les élections générales. M. Legault a également perdu cette année pas moins de six députés, dont cinq ...

Publié le 19 décembre 2025

Marc Tanguay reprend le rôle de chef intérimaire du Parti libéral du Québec

En attendant le choix de son prochain chef, le Parti libéral du Québec (PLQ) confie à nouveau au député de LaFontaine, Marc Tanguay, le rôle de chef intérimaire. M. Tanguay repend donc le poste qu'il avait occupé dans le long intervalle entre le départ de Dominique Anglade, en novembre 2022, et l'élection de Pablo Rodriguez, en juin ...