Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Ils demandent à la Chambre des communes de soutenir la démarche du Québec 

Les élus du Bloc Québécois des Basses-Laurentides appuient le projet de loi 96

durée 09h00
22 mai 2021
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Catherine Deveault

Le Bloc Québécois demandera à la Chambre des communes de souscrire à la démarche de promotion et de protection du français et de saluer officiellement les modifications constitutionnelles contenues dans le projet de loi 96 déposé par le gouvernement du Québec.  

« Le projet de loi 96 est une réponse claire à la volonté de la nation québécoise de protéger et de promouvoir la langue française. Le Bloc Québécois exigera d’Ottawa un soutien ferme selon trois principes. D’abord, la Chambre des communes devra prendre acte que le Québec n’a pas d’approbation à obtenir de la part d’Ottawa lorsqu’il s’agit de se définir lui-même (au même titre que les provinces canadiennes), et d’inscrire dans la constitution canadienne, en vertu de l’article 45, qu’il forme une nation dont la seule langue officielle et commune est le français. Nous exigeons que le fédéral s’engage à ne pas contester ni directement ni indirectement l’éventuelle loi 96 », a déclaré M. Blanchet. 

« Dans sa réforme de la Loi sur les langues officielles, la ministre Joly ne doit en aucun cas entraver la volonté de Québec d’appliquer la Charte de la langue française aux entreprises sous juridiction fédérale avec des dispositions qui viendraient affaiblir, concurrencer ou se substituer aux mesures mises en place par l’Assemblée nationale. Le Québec est le maître d’œuvre de ses politiques linguistiques, les partis fédéraux doivent prendre acte, et les efforts de la Loi sur les langues officielles doivent plutôt porter vers le soutien aux communautés francophones hors Québec et acadiennes », a déclaré la députée de Thérèse-De Blainville, Louise Chabot.  

« Le Bloc Québécois demande en toute logique que soit retirée à l’Université d’Ottawa la gestion du Programme de contestation judiciaire. Avec ses positions récentes, la Direction se rend indigne de notre confiance et cela remet en cause sa neutralité dans les enjeux sensibles touchant le Québec. Le programme doit demeurer, mais confié à d’autres mains », a déclaré le député de Mirabel, Simon Marcil. 

« Le Québec est le mieux placé et le seul État légitime pour établir les politiques linguistiques qui permettront l’essor du français au Québec. Le projet de loi 96 est un point de bascule. Il n’y a pas d’effet neutre. Ottawa doit soutenir le Québec, assurer une paix linguistique et ainsi contribuer en vertu de ses juridictions propres à l’avenir du français au Québec », a conclu le  député de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desilets.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 12h00

Miller se dit blessé par la sortie de Legault, jugeant avoir fait ses preuves

Le nouveau ministre responsable des Langues officielles dans le gouvernement de Mark Carney, Marc Miller, se dit blessé par les commentaires du premier ministre du Québec, François Legault, qui l'a accusé d'être «une honte» et de répandre «des conneries». «Ça me blesse», a dit mercredi celui qui vient d'effectuer un retour au conseil des ...

Publié le 2 décembre 2025

Déclin du français: François Legault dénonce les propos de Marc Miller

Le premier ministre du Québec, François Legault, a vertement dénoncé mardi les propos du nouveau ministre responsable des Langues officielles dans le cabinet Carney, Marc Miller. «Marc Miller, c'est une honte pour tous les Québécois, a tonné M. Legault en se rendant à la période des questions. Je ne sais pas comment il va faire pour se présenter ...

Publié le 2 décembre 2025

Alerte: l'ex-cheffe parlementaire Marwah Rizqy a été expulsée du caucus libéral

L'ex-cheffe parlementaire du Parti libéral du Québec, Marwah Rizqy, a été expulsée du parti, deux semaines après avoir été suspendue en raison d'un différend avec son chef, Pablo Rodriguez. M. Rodriguez en a fait l'annonce, mardi après-midi, affirmant que la députée avait «rompu le lien de confiance nécessaire». Plus de détails à venir.