L'automne s'annonce chaud pour les infirmières

Par Josiane Yelle
Les représentants syndicaux des quelque 300 infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de la MRC Thérèse-De Blainville, toujours sans contrat de travail, n'ont toujours pas conclu d'entente de principe pour le renouvellement de leurs conditions de travail.
Souhaitant une reprise des pourparlers avec le gouvernement Charest, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) fait une tournée du Québec afin de consulter ses membres. Elle s'est arrêtée le 21 septembre dernier dans la région pour rencontrer les employés des trois CLSC et des deux CHSLD du Centre de santé et de services sociaux Thérèse-De Blainville.
«Il y a eu une première prise de contact avec la ministre Courchesne et elle a réitéré sa volonté d'arriver à une entente, indique Régine Laurent, présidente de la FIQ. Les problèmes, on les connaît depuis des années. Il faut maintenant que ça bouge et qu'on s'entende sur des solutions», mentionne-t-elle, indiquant du coup qu'elle espère arriver à une entente cet automne.
Un appui de taille
L'appui de la population semble toutefois rassurer les professionnels qui demandent des mesures structurantes, mais surtout permanentes, de sorte qu'ils n'aient plus à endurer de telles conditions de travail. «La situation ne fait que se dégrader», note Mme Laurent. Il semblerait qu'il faille agir rapidement sur plusieurs fronts.
Rappelons que la FIQ a quitté la table des négociations le 30 juin dernier, alors que le gouvernement lui demandait «d'accepter l'inacceptable». «La bataille que mène actuellement la FIQ dépasse le simple intérêt de ses membres : elle concerne toute la population. La Fédération tient à garder le cap sur des mesures pour insuffler les changements qui feront en sorte que nous serons capables de prodiguer des soins demain et au-delà des cinq prochaines années», inscrit d'ailleurs la présidente sur le site Internet de la fédération.
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