Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

S'entraîner durant le mois de janvier. et les 11 autres mois

durée 14h55
29 décembre 2010
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Josiane Yelle

Si le nombre d'inscriptions dans les centres de conditionnement physique ont tendance à augmenter drastiquement au mois de janvier, le nombre de personnes qui persévèrent et qui s'entraînent toujours après quelques semaines, à l'inverse, diminue considérablement.

Afin de persévérer et de tenir sa résolution, l'entraîneur-chef du centre Body Shop de Sainte-Thérèse recommande définitivement l'entraînement privé. « Quand les gens y goûtent, ils ne veulent plus changer», lance Jonathan Meloche, sans hésiter.

L'entraîneur-chef et kinésiologue du Énergie Cardio de Blainville, Daniel Eamer, abonde dans le même sens.

À leur avis, les suivis réguliers et la motivation qui en résulte sont presque essentiels.

« Il n'y a rien de mieux que des rendez-vous préétablis auxquels les gens doivent se présenter, ajoute M. Eamer. S'ils tiennent bon durant la période critique des deux, trois premiers mois, les chances qu'ils demeurent à long terme sont plus grandes ».

Établir des objectifs

À défaut d'avoir l'argent nécessaire, l'entraîneur de Sainte-Thérèse recommande au minimum une première évaluation avec un entraîneur afin d'être en mesure de se fixer les bons objectifs et d'effectuer l'entraînement qui s'avère adéquat.

En plus d'endosser cet élément, le kinésiologue de Blainville croit qu'il faut modifier les habitudes alimentaires et travailler également avec les émotions. « Il faut associer la douleur ce qu'on souhaite travailler et le plaisir aux résultats qu'on souhaite obtenir. »

Catherine Yelle, une autre kinésiologue parle alors des objectifs SMART : spécifiques, mesurables, atteignables, raisonnables et temporellement définis.

« Si on veut faire réparer son auto, on va chez le mécanicien. Dans le domaine de la condition physique, les gens devraient tout autant consulter un spécialiste, à défaut de quoi ils peuvent se blesser », complète M. Meloche.

Le repos avant l'exercice et vice-versa

Jonathan Meloche met aussi en évidence un autre élément essentiel. « Le niveau de stress a énormément augmenté au cours des dernières années. Les gens auraient donc souvent intérêt à relaxer avant tout. »

Celui-ci semble beaucoup miser sur la méthode BioSignature, qui permet, entre autres, d'établir un lien entre le cortisol (l'hormone du stress) et l'accumulation des graisses au niveau de l'abdomen.

Bien qu'elle ne contredise pas cet élément, Mme Yelle tient à préciser que faire de l'exercice demeure tout de même bénéfique. « Certaines personnes y trouvent là la solution à leur stress et leur manque d'énergie. Toutefois, si tu ne fais pas d'exercices, il ne faut pas partir avec l'idée d'en faire tout de suite cinq fois par semaine. Il faut y aller graduellement », précise-t-elle.

Malgré tout ce qu'il pourrait se dire, Jonathan Meloche demeure réaliste. « En conditionnement physique, la discipline n'existe pas. Les gens s'entraînent par passion ou s'ils ont peur. Peur de la maladie ou de quoi que ce soit d'autre. »

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


La Ville de Sainte-Thérèse célèbre l’action bénévole

Dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole, la Ville de Sainte-Thérèse a tenu sa Soirée reconnaissance des bénévoles le 16 avril dernier au Cabaret BMO Sainte-Thérèse. Près de 200 bénévoles y étaient rassemblés et ont eu la chance d’assister au spectacle intime de Frédérick De Grandpré. « Cette année, la thématique est ...

Les besoins en psychologues seront comblés en 2026, estime le ministre Carmant

Les besoins en psychologues dans le réseau de la santé seront pourvus dans deux ans, selon les estimations du ministre des Services sociaux, Lionel Carmant.  Lors de l’étude des crédits budgétaires, jeudi, il a expliqué qu’il y avait 2271 psychologues actuellement dans le réseau et que les besoins se situaient à 2340, pour cette année, donc un ...

durée Hier 15h00

Près de 80 % des Québécois veulent une loi sur le don d'organes

Alors que l'Assemblée nationale se penche sur des façons d'améliorer la performance du Québec en matière de don d'organes et de transplantation, un nouveau sondage révèle que près de 80 % des Québécois sont favorables à l'adoption d'une loi pour y arriver.  Selon la directrice générale de Transplant Québec, Martine Bouchard, cela démontre ...