Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Gaz de schiste: le Conseil des bassins versants des Mille-Îles demande un moratoire

durée 08h34
14 février 2011
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Josiane Yelle

Le Conseil des bassins versants des Mille-Îles (COBAMIL) s'associe à d'autres organismes de gouvernance de l'eau pour demander au gouvernement du Québec qu'il décrète un moratoire sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste.

C'est la résolution qui a été adoptée à Rosemère au cours des dernières semaines, en raison des baux et des permis d'exploration et d'exploitation présentement effectifs sur certaines portions des zones de gestion intégrée de l'eau de la rivière des Mille Îles.

Selon l'organisme de bassins versants (OBV), les décisions à venir impliquent des modifications de l'occupation et des usages des territoires concernés et mettent en cause des impacts potentiels sur l'intégrité et la pérennité des eaux de surface et souterraines. Ceux-ci croient également que l'exploitation des gaz de schiste peut avoir une influence importante sur les perspectives de développement industriel et commercial du Québec.

Le COBAMIL considère donc que le développement de la filière des gaz de schiste doive inclure l'application du principe de précaution en matière de santé et de sécurité publique et qu'il doive être encadré par l'acquisition de façon rigoureuse et sans contrainte de temps de toutes les connaissances pertinentes auprès des citoyens et organismes concernés.

Deux compagnies explorent le potentiel de la MRC

Dans la région de la MRC Thérèse-De Blainville, deux compagnies explorent actuellement le potentiel du gaz de schiste, selon les informations qu'a obtenues L'Écho de la Rive-Nord du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) à l'automne dernier.

C'est Junex, une compagnie de Québec, qui a d'abord obtenu son permis d'exploration du MRNF il y a quelques années. « Pour l'exploitation du gaz de schiste, il faut savoir que la région des Basses-Laurentides n'est vraiment pas l'endroit idéal, avait toutefois expliqué le président de la compagnie, Jean-Yves Lavoie. La présence de gaz de schiste est très mince ou complètement absente. »

À savoir si la région pourrait éventuellement être le théâtre d'une certaine exploitation, la réponse de l'homme d'affaires était « non ». C'est la situation géographique qui semble peu propice à l'activité. « La région des Laurentides se situe davantage dans le Bouclier canadien, où il y a peu ou pas de roche sédimentaire », avait-il expliqué.

L'autre entreprise qui a obtenu son permis d'exploration est une compagnie à numéro qui est une filiale d'une entreprise italienne, elle-même filiale de Petrocorp, dont le principal actionnaire est James Fitzsimons, un citoyen suisse. Elle a reçu son permis en février 2009. L'Écho de la Rive-Nord n'a toutefois pas été en mesure d'entrer en contact avec les responsables.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 15h00

L'opinion des Canadiens à l'égard des États-Unis rejoint celle à l'égard de la Chine

Après des mois de droits de douane et de moqueries de la part du président américain, Donald Trump, un nouveau sondage suggère que le pourcentage de Canadiens ayant une opinion favorable des États-Unis a diminué et est désormais comparable à celui des Canadiens ayant une opinion positive de la Chine. L’enquête du Pew Research Center indique qu’un ...

Publié à 12h00

Des avis concernant la qualité de l'air et la chaleur restent en vigueur au pays

Des avis météorologiques spéciaux sur la qualité de l'air causés par la fumée des feux de forêt restent en vigueur dans de nombreuses régions du pays, et à certains endroits, la chaleur est aussi de la partie. Une grande partie du centre du Canada, du Manitoba et de la Saskatchewan a été placée sous alerte ou avertissement spécial concernant la ...

Publié hier à 12h00

Les Québécois repensent leur consommation d’alcool, révèle un portrait des habitudes

Les Québécois repensent leur consommation d’alcool, non pas pour se priver, mais pour mieux choisir. C’est ce que révèle «l’Indice A3», qui brosse le portrait des habitudes et des préférences des consommateurs grâce aux résultats d’un sondage Léger commandé par A3, un regroupement de 85 agences de vins, de bières et de spiritueux. «Les habitudes ...