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Le vaccin contre le VPH n'est pas aussi populaire qu'espéré

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24 février 2011
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Par Josiane Yelle

Le vaccin administré contre le virus du papillome humain (VPH) ne semble pas faire l'unanimité. Au cours de l'année 2009-2010, seulement 75 % des filles de quatrième année et des adolescentes de secondaire trois de la région des Laurentides se sont fait immuniser.

Selon le médecin-conseil de la direction de la santé publique, Jean-Luc Grenier, les statistiques ne sont pas suffisantes. « On vise toujours plus. Dans ces cas-ci, les objectifs étaient d'obtenir des taux de vaccination de 90 % au primaire et de 85 % au secondaire ».

Bien que le programme de vaccination gouvernemental existe seulement depuis deux ans, les chiffres semblent s'inscrire à l'inverse de la tendance habituelle, car le taux de vaccination a diminué d'environ 5 % en un an.

« Normalement, quand on introduit un nouveau vaccin, le pourcentage d'acceptation est toujours moins élevé. Mais d'habitude, ça remonte toujours un peu et ça finit par plafonner. Là, c'est un peu le contraire qui se produit », explique le Dr Grenier.

Selon le médecin-conseil, les préoccupations qui entourent l'administration du vaccin sont directement liées à tous les ouï-dire qui ont circulé dans les médias. Il affirme cependant qu'il s'agit d'un vaccin sécuritaire. « C'est un vaccin tout à fait ordinaire qui n'engendre aucun effet secondaire sévère. Il n'est pas dangereux », précise-t-il.

Le VPH, en bref

Selon le document informatif de l'Agence de santé, le virus du papillome humain est l'un des virus les plus répandus dans le monde. Il en existe de nombreuses sortes susceptibles d'infecter différentes parties du corps. Il s'agit de l'infection transmissible sexuellement la plus fréquente.

Entre 70 et 80 % des hommes et des femmes seront infectés par le VPH au moins une fois au cours de leur vie. Souvent, la personne infectée par le VPH ne présente aucun symptôme et peut le transmettre sans le savoir. Certains types causent des verrues génitales ou des condylomes, mais chez la plupart des personnes, l'infection disparaît d'elle-même avec le temps.

Le VPH est également la cause de presque 100 % des cancers du col de l'utérus lorsqu'une infection persiste. Cependant, si une personne n'est pas déjà infectée par l'un des types de VPH contenus dans le vaccin, la protection contre les types 16 et 18 qui causent la majorité des cancers du col de l'utérus est de près de 100 %.

Selon le calendrier de vaccination du programme, deux doses sont administrées, en même temps que le vaccin combiné contre les hépatites B et A en quatrième année et la troisième dose est administrée en secondaire trois.

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