Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une clause qui ne fait pas l'unanimité

durée 09h50
8 juillet 2011
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Simon Dessureault

Christian Charron, le chef du parti Vision Action Sainte-Thérèse, croit que les conclusions générales du rapport du ministère des Affaires municipales (MAMROT) sur le processus d'attribution des contrats ne reflètent pas les points alarmants qu'on retrouve à l'intérieur de celui-ci.

« Mentionnons tout d'abord que ce rapport ne vise que la période comprise entre janvier 2008 et novembre 2010 et que la plainte adressée par Annick Hupperetz ne fait pas partie du mandat de cette vérification. De plus, dans tout le rapport, on fait état d'absence de documentation et de manque de pièces justificatives, ce qui est plutôt inquiétant et rend difficile toute vérification », dit le nouveau chef de l'opposition à Sainte-Thérèse.

Critères « discriminatoires »

Dans son rapport, le MAMROT reproche à la Ville de Sainte-Thérèse l'utilisation, pour évaluer les offres d'achat, de critères qui exigent que le soumissionnaire ait une connaissance du bâtiment existant ou encore qu'il ait déjà effectué des mandats avec la Ville de Sainte-Thérèse.

Les critères « l'expérience et compétence de la firme dans des mandats avec la ville de Sainte-Thérèse » ainsi que « connaissance du bâtiment » apparaissent discriminatoires, est-il écrit dans le rapport.

« Le point le plus important et le plus alarmant du rapport est celui qui adresse la question du système de pondération et d'évaluation des offres. Ce genre de formule permet de diriger les appels d'offres à une firme en particulier », affirme M. Charron.

La Ville

Texte:D'entrée de commentaire, la Ville cite les vérificateurs du ministère à même la page 12 du rapport : « La Ville a respecté les dispositions législatives prévues à la loi pour les douze dossiers qui devaient utiliser un système de pondération et d'évaluation des offres », est-il écrit.

Jean-Luc Berthiaume, le greffier de la Ville de Sainte-Thérèse, défend ces clauses. « Nous sommes satisfaits qu'une autre remarque confirme le respect des dispositions législatives en vigueur par notre administration. Le commentaire du ministère se rabat plutôt sur un désir que les critères soient abandonnés au profit de critères plus généraux », explique-t-il.

La Ville compte toutefois garder ces critères parce que le ministère n'a toujours pas légiféré pour interdire cette pratique, entre autres. « Nous maintenons que le critère « Connaissance du bâtiment », dans le cas d'un appel d'offres pour le réaménagement ou l'agrandissement d'un bâtiment existant a sa raison d'être. Cette connaissance dudit bâtiment assure au donneur d'ouvrage un avantage et une sécurité accrus lors de la réalisation du projet. Nous continuons de soutenir que cette connaissance doit être privilégiée et que notre opinion doit être clairement énoncée dans les documents d'appel d'offres par l'utilisation d'un tel critère », conclut M. Berthiaume.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

L'opinion des Canadiens à l'égard des États-Unis rejoint celle à l'égard de la Chine

Après des mois de droits de douane et de moqueries de la part du président américain, Donald Trump, un nouveau sondage suggère que le pourcentage de Canadiens ayant une opinion favorable des États-Unis a diminué et est désormais comparable à celui des Canadiens ayant une opinion positive de la Chine. L’enquête du Pew Research Center indique qu’un ...

Publié hier à 12h00

Des avis concernant la qualité de l'air et la chaleur restent en vigueur au pays

Des avis météorologiques spéciaux sur la qualité de l'air causés par la fumée des feux de forêt restent en vigueur dans de nombreuses régions du pays, et à certains endroits, la chaleur est aussi de la partie. Une grande partie du centre du Canada, du Manitoba et de la Saskatchewan a été placée sous alerte ou avertissement spécial concernant la ...

Publié le 14 juillet 2025

Les Québécois repensent leur consommation d’alcool, révèle un portrait des habitudes

Les Québécois repensent leur consommation d’alcool, non pas pour se priver, mais pour mieux choisir. C’est ce que révèle «l’Indice A3», qui brosse le portrait des habitudes et des préférences des consommateurs grâce aux résultats d’un sondage Léger commandé par A3, un regroupement de 85 agences de vins, de bières et de spiritueux. «Les habitudes ...