Boisbriand doit lutter contre des infestations de guêpes

Par Josiane Yelle
Huit parcs de Boisbriand ont dû être fermés temporairement en raison d'une infestation de guêpes fouisseuses, dites guêpes des sables, les 19 et 20 juillet derniers.
C'est la deuxième fois que la Ville est aux prises avec cette problématique. Par moment, les bacs de sable où se trouvent les modules de jeux pouvaient contenir jusqu'à une soixantaine de guêpes.
« La guêpe fouisseuse se fait un nid dans un bac de sable où elle pond un œuf », explique Faye Gravel, horticultrice à la municipalité. Celle-ci indique toutefois qu'elle n'est pas dangereuse, car elle pique rarement. « Elle n'est pas territoriale comme la guêpe de colonie. Elle est plutôt individualiste et pique seulement si elle se sent prise au piège. »
Selon Mme Gravel, juillet et août seraient les mois où la présence de guêpes des sables serait la plus accrue. « Plus il fait chaud, plus le rythme de reproduction s'accroît », précise-t-elle. Qui plus est, ce type de guêpe ne serait pas porté à voyager beaucoup. « La larve qui devient guêpe reste souvent sur place et recommence le processus », ajoute-t-elle.
Lutter de façon mécanique d'abord
Dans un premier temps, la lutte s'est fait de façon mécanique afin de changer les habitudes des insectes. « Les parcs les plus achalandés sont d'ailleurs ceux où cette problématique a été moins présente, car les enfants creusent fréquemment », ajoute Mme Faye.
Quand cette première option ne fonctionne pas, il n'y a pas d'autre choix que de procéder à l'aide d'un savon insecticide. « C'est notre cas. Nous avons dû faire affaire avec un exterminateur qui a arrosé», indique l'horticultrice.
Durant deux jours, les zones occupées par les guêpes des sables étaient donc enrubannées afin de réduire les risques de piqûres. Les parcs sont maintenant ouverts, mais des pancartes affichent la présence de l'insecte. « Dans un avenir rapproché, nous voulons changer le sable pour des copeaux de bois. Les guêpes ne sont pas l'unique raison, mais ça aiderait », conclut Faye Gravel.
Plusieurs régions sont confrontées à cette problématique. Les municipalités de Longueuil et de Gatineau ont notamment été contraintes de fermer certaines aires de jeux au cours des dernières semaines et Montréal a affiché des mises en garde.
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