Sainte-Thérèse se fait enlever deux épines du pied

Par Josiane Yelle
La Ville de Sainte-Thérèse est blanchie des plaintes qu'a effectuées Annick Hupperetz, anciennement chef du parti de l'opposition, au ministère des Affaires municipales (MAMROT) et à la Régie intermunicipale Thérèse-De Blainville.
En ce qui a trait à la plainte déposée au ministère, Mme Hupperetz alléguait que certains contrats octroyés et certaines pratiques de gestion contractuelle de la Ville contrevenaient aux dispositions législatives.
Or, en date du 4 juillet dernier, le MAMROT a rendu un verdict favorable, indiquant que « les contrats d'ingénierie octroyés par la Ville de Sainte-Thérèse sont conformes aux dispositions de la loi ». Dans une lettre adressée à la directrice générale, le MAMROT fait d'ailleurs référence à trois dossiers pour lesquels la Ville a demandé des précisions afin de s'assurer de faire les suivis nécessaires.
Quant à la lettre du ministère adressée à la plaignante, elle indique « qu'à l'exception du suivi de la plainte qui sera réalisé, nous considérons nos interventions relatives à la Ville de Sainte-Thérèse comme terminées à moins que des éléments nouveaux postérieurs à la période visée par nos vérifications ne nous soient transmis. »
Une autre plainte rejetée
Annick Hupperetz a également déposé une plainte à la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville après s'être fait montrer la porte du conseil municipal par la mairesse Sylvie Surprenant, le 4 juillet dernier, alors qu'elle voulait lire un extrait d'une lettre du ministère durant la période de questions.
Or, selon les règles de régie interne de la Ville, toute personne qui préside maintient l'ordre et le décorum durant les séances du conseil. Elle peut donc arrêter ou faire arrêter quiconque trouble l'ordre du conseil et le faire mettre sous garde.
La plainte de Mme Hupperetz a donc été jugée non fondée par le substitut du procureur général de Saint-Jérôme et par conséquent rejetée, le 27 juillet dernier. Le directeur des poursuites criminelles et pénales conclut qu'aucune infraction criminelle n'a été commise en évinçant cette dernière.
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