La Ville de Mirabel aura finalement son garage municipal

Par Josiane Yelle
Quatre ans après que les premières démarches de la Ville de Mirabel pour la construction d'un garage municipal l'aient menée en justice en raison d'un différent avec la Commission de protection du territoire agricole, les travaux devraient finalement débuter en septembre sur un terrain situé à quelques pas du premier.
Le contrat a été octroyé à la firme Proservin, de Saint-Janvier, lors du conseil municipal du 9 août dernier. Évalués à 3,5 millions $, les travaux de construction devraient débuter au mois de septembre pour se terminer au printemps 2012.
Le terrain, d'une superficie totale d'environ 750 000 pieds carrés, est situé à l'est de la rue Saint-Jacques à l'intersection de la Côte des Anges dans une zone blanche (non agricole) du secteur de Saint-Augustin. Près de la moitié du site, actuellement déboisé, servira au garage municipal. L'autre moitié, quant à elle, sera réservée pour des projets industriels. Sans vouloir donner trop de détails, le directeur général de la municipalité, Louis Prud'homme, a indiqué que des acheteurs potentiels étaient en liste.
Le nouveau garage municipal viendra remplacer ceux des secteurs de Saint-Janvier et Sainte-Scholastique, car les besoins du service de l'équipement et des travaux publics se font de plus en plus sentir en raison de l'expansion démographie de la ville. « Nous voulons regrouper toutes les opérations », a également précisé M. Prud'homme.
Rappel des faits
Le litige entre la Ville de Mirabel et la CPTAQ date de 2007. Malgré un avis de non-conformité de la commission, la Ville était allée de l'avant en déboisant plus de deux hectares de terrain situés sur la montée Dobie. Or, l'affaire s'était rapidement retrouvée en Cour supérieure qui, dans son jugement de mars 2010, enjoignait la Ville et Les entreprises Renaud Perreault de reboiser le secteur de l'érablière, à raison de 2000 plants par hectare.
Le maire de Mirabel, Hubert Meilleur, croit cependant que « le juge a erré en rendant cette décision ». Tel qu'inscrit dans le jugement, « la Ville croit que le lot bénéficie d'un droit acquis à une utilisation autre que l'agriculture sans l'utilisation de la Commission ». Le dossier est présentement à la Cour d'appel.
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