La Fraternité des policiers de la régie intermunicipale dénonce les propos de Michel Milette

Par Josiane Yelle
« Je n'endosse pas du tout les propos de Michel Milette. » C'est en ces mots que s'est exprimé le président de la Fraternité des policiers de la Régie intermunicipale Thérèse-De Blainville, François Boies, en réaction à la sortie du conseiller municipal de Sainte-Thérèse qui a dénoncé la vitesse excessive des véhicules de police lors d'appels d'urgence.
« Je ne trouve pas que nos policiers sont téméraires. Loin de là. Ils agissent avec prudence dans l'exercice de leur fonction », a lancé d'entrée de jeu M. Boies.
Au sujet de la conduite en situation d'urgence, celui-ci affirme que les policiers s'exécutent de la façon dont cela leur est enseigné à l'École nationale de police. « On s'assure d'arriver sur les lieux le plus vite possible, sans mettre la vie de personne en danger. Ni celle des citoyens, ni la nôtre », a-t-il ajouté.
Selon le président, M. Milette aurait « sauté vite aux conclusions », car personne ne connaît encore les résultats de l'enquête effectuée par le Service de police de Blainville.
Dans l'édition précédente de L'Écho de la Rive-Nord, le conseiller municipal de la Ville de Sainte-Thérèse indiquait entre autres qu'il serait peut-être mieux que chaque ville soit desservie par son propre corps de police. Ainsi, des voitures de patrouille ne seraient pas appelées à parcourir d'importantes distances en situation d'urgence.
Des voitures dans chacun des secteurs
En ce qui a trait aux effectifs policiers disponibles durant la fin de semaine et sur semaine sur le territoire desservi par la Régie de police Thérèse-De Blainville (Sainte-Thérèse, Boisbriand, Rosemère et Lorraine), M. Boies indique qu'ils sont presque les mêmes. « Les minimums sont respectés. Il y a une dizaine de policiers par équipe. En semaine, ce qui se rajoute, ce sont des équipes de circulation et de service. Dans ce cas, ça peut jouer jusqu'à 15 policiers. »
Questionné à savoir si les effectifs sont suffisants, celui-ci précise qu'il n'y en aura jamais assez. « Ça, c'est sûr. Mais c'est suffisant. On répond à tous les appels et il y a des voitures de patrouille dans chacun des quatre secteurs. » M. Boies indique également qu'il est possible que des voitures passent d'un secteur à l'autre lorsqu'il y a des besoins d'assistance, par exemple.
Rappelons qu'une policière de la régie a frôlé la mort, le 6 août dernier, alors qu'elle répondait à un appel d'urgence. En tentant d'éviter un véhicule, celle-ci aurait perdu la maîtrise de son auto-patrouille. Son véhicule aurait d'abord fauché un lampadaire, avant de capoter et d'aller terminer sa course sur le toit, dans un stationnement.