Une clôture bloque la prospérité du centre-ville de Sainte-Thérèse

Par Simon Dessureault
Un litige entre le Café Santa Teresa et le propriétaire de la bâtisse du Uniprix ainsi qu'une timide intervention de la Ville de Sainte-Thérèse freine une opportunité à la dynamisation du centre-ville.
Depuis un peu plus d'un mois, il y a une grande clôture sur le terrain situé entre le Café Santa Térésa et le Uniprix sur la rue Blainville Ouest dans le centre-ville de Sainte-Thérèse. C'est le propriétaire de la bâtisse du Uniprix (Gérald Gratton) et non le propriétaire du Uniprix qui a installé cette clôture sans au préalable avoir obtenu un permis de la Ville de Sainte-Thérèse.
De son côté, le Café Santa Teresa veut développer un projet de resto de quartier à cet endroit et faire des rénovations importantes au café actuel. Le tout avoisinerait une valeur d'environ 500 000 $ selon David Dellifraine, le propriétaire du Santa Térésa. « La clôture nous bloque l'accès et on ne peut pas bâtir à cause de cette clôture. On travaille avec la ville de façon positive, mais elle dit qu'elle ne veut pas intervenir. La Ville ne semble pas comprendre qu'une belle bâtisse peut mettre en valeur le centre-ville et crée de l'achalandage », affirme M. Dellifraine.
La Ville
De son côté, la Ville de Sainte-Thérèse a donné une contravention de 200 $ à M. Gratton parce qu'il n'a pas demandé de permis pour mettre cette clôture. Cette dernière est toutefois encore bien présente.
Aux communications de la Ville, on affirme ne pas être en mesure de confirmer si M. Gratton a finalement obtenu un permis pour mettre sa clôture. Le directeur de l'urbanisme de Sainte-Thérèse, Nicola Cardone, s'est contenté de dire à Monique Delisle, la directrice des communications de la Ville, que le problème était réglé avec M. Gratton.
La Ville affirme aussi qu'elle ne peut pas intervenir parce qu'il s'agit d'un litige entre deux commerçants.
« La Ville a peur de M. Gratton. Il a payé la contravention et l'histoire se termine là. M. Gratton doit être mort de rire », a ajouté M. Dellifraine, qui dit toutefois que la clôture est située sur une partie du terrain de M. Gratton et que ce dernier est tanné que tout le monde se stationne dans son stationnement, alors qu'ils ne vont pas nécessairement dans sa bâtisse.