Zambito était aussi du déjeuner de Line Beauchamp

Par TVA Nouvelles et Agence QMI
TVA Nouvelles a appris que plusieurs personnages connus ont participé à une activité de financement du Parti libéral du Québec, en compagnie de la ministre Line Beauchamp.
Lino Zambito de la compagnie Infrabec de Boisbriand, arrêté récemment par l'Unité permanente anti-corruption, l'UPAC, était du lot des personnes présentes à ce petit-déjeuner en avril 2009.
M. Zambito l'a confirmé lui-même mercredi matin au téléphone.
Ce dernier dit s'être procuré des billets pour le déjeuner auprès de la firme d'ingénieurs Génivar, mais il ajoute qu'il ne savait pas à qui les autres billets avaient été vendus.
Liste d'invités
Lino Zambito se demande d'ailleurs pourquoi l'entourage de la ministre Beauchamp n'a pas demandé à voir la liste des gens qui avaient acheté les billets avant la tenue du déjeuner.
Peut-être auraient-ils pu découvrir que Domenico Arcuri serait de la partie, fait remarquer M. Zambito.
TVA Nouvelles a aussi appris de source sûre qu'il y avait un autre important entrepreneur en construction à cette activité de financement.
Il s'agit de Paolo Catania, de la compagnie Les entreprises Catcan, dont les bureaux sont situés dans l'arrondissement Saint-Léonard, à Montréal.
Cette compagnie fait du développement résidentiel, commercial et industriel.
Parmi les autres personnes présentes au petit-déjeuner, il y avait Gilles Deguire, l'actuel maire de l'arrondissement Montréal-Nord. Il agissait à l'époque comme attaché politique de Line Beauchamp dans la circonscription de Bourassa-Sauvé.
Quant à Domenico Arcuri, son nom est cité abondamment dans la preuve déposée par la couronne dans l'enquête Colisée, l'opération anti-mafia montréalaise.
Beauchamp se défend
Talonnée par le Parti québécois et la Coalition Avenir Québec, la vice-première ministre a assuré qu'elle ne serait même pas capable de reconnaître M. Arcuri.
«Je veux ici affirmer en cette Chambre que je ne connais pas l'individu en question et qu'encore aujourd'hui, moi, personnellement, je ne pourrais pas le reconnaître, a-t-elle plaidé. Je ne connaissais pas ces liens-là. À l'évidence, maintenant que les informations sont publiques, dévoilées, et que les liens sont établis, je ne le referais pas.»