Les pêcheurs des Mille-Îles sont choyés

Par François-David Rouleau
L’été à nos portes, le Parc de la Rivière-des-Mille-Îles regorge d’activités pour les jeunes et les moins jeunes. Une journée de pêche sur la rivière peut se révéler une belle activité en famille ou bien entre père et fils.
En lien avec le fleuve Saint-Laurent et la rivière des Outaouais, la rivière des Mille Îles offre aux pêcheurs des poissons comme le maskinongé, le brochet, le doré jaune et des poissons à caractères préhistoriques tels que l’esturgeon.
De nombreux pêcheurs profitent de la saison estivale pour s’adonner à cette activité sportive sur la rivière. « Nous offrons un programme clé en main où le client bénéficie d’une chaloupe et de tout l’équipement nécessaire, a souligné Robert Bisson, directeur général du Parc de la Rivière-des Mille-Îles. C’est une activité assez populaire. »
Selon lui, la rivière regorge de bons endroits pour agacer le poisson. « Le mieux, c’est d’aller sur l’eau mais il faut faire attention aux sanctuaires de pêche et aux quotas à respecter. »
Pascal, un pêcheur de 46 ans, a trouvé sa véritable passion il y a quelques années. Il a trouvé un nouveau plan d’eau pour s’adonner pleinement à son sport même s’il demeure à Montréal. « C’est agréable, c’est comme joué à la loterie. On ne sait jamais ce qu’on va prendre. J’ai déjà cinq prises en 45 minutes ce matin. Ça n’arrête pas ! »
Consommation
Bien que la rivière des Mille Îles soit polluée, les différentes espèces marines qu’on y retrouve peuvent être consommées. « La rivière est polluée en matières organiques qui n’affecteraient pas les poissons, mais les plus âgés sont moins comestibles. Plus ils sont grands et gros, plus ils ont accumulé des toxines dans ses graisses », a expliqué M. Bisson.
Les poissons prédateurs contiennent plus de mercure, un métal lourd néfaste pour la santé. Il faudrait limiter leur consommation à une ou deux fois par mois.
Histoires de pêche
Cette activité sportive ne serait pas si intéressante sans les fameuses histoires de pêche !
Rencontré en bordure de rivière, Pascal venait tout juste de remettre à l’eau un poisson suceur de fond d’une vingtaine de livre, avec photo à l’appui. Il dit également avoir pêché un grand esturgeon dans la rivière des Prairies.
Au Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, les gros poissons ne sont pas très fréquents. « Le plus gros que nous avons répertorié, c’est un maskinongé de 54 livres », a confirmé Robert Bisson.
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