37 000 $ pour restaurer le jet d’une fontaine

Par Simon Dessureault
La plume fontaine (œuvre d’art) installée depuis le début des années 1990 devant la bibliothèque de Sainte-Thérèse nécessite une restauration de plus de 37 665,31 $.
Selon la Ville, l’œuvre aura besoin d’une intervention de restauration immédiate afin de la sauvegarder.
« La fontaine ne fonctionnait plus et on doit la réparer. La plume a été remisée pour la protéger contre le vol d’œuvres d’art. On prévoit la refixer pour qu’elle soit plus sécuritaire », a expliqué Monique Delisle, la directrice des communications de la Ville de Sainte-Thérèse.
La nature des travaux consistera à sécuriser l’oeuvre de manière plus efficace et laisser en place la plume tout au long de l’année, même si le bassin est vidé.
C’est le Centre de conservation du Québec qui a obtenu le contrat de la réalisation des travaux ainsi que de l'achat des matériaux de cette œuvre.
Le contrat a été octroyé de gré à gré même s’il dépasse le montant de 25 000 $. Un contrat qui excède 25 000 $ doit obligatoirement faire l'objet d'un appel d'offres selon la loi des cités et villes.
« Il y a des règles particulières dans la loi qui donnent d’autres possibilités. Une ville peut octroyer un contrat sans aller en appel d’offres pour la fourniture de matériaux ou de services pour lesquelles un tarif est déjà approuvé par le gouvernement du Québec », a expliqué Jean-Luc Berthiaume, le greffier de la Ville de Sainte-Thérèse.
La Ville a ajouté que lorsqu’il y a restauration d’une oeuvre d’art, elle doit avoir la participation de l’artiste qui l’a créée.
« Le contrat a été accordé au Centre de conservation du Québec parce qu’il possède toute l’expertise pour la gestion de tels travaux. Comme il s’agit d’un organisme gouvernemental, une disposition de la loi permet que le contrat soit alloué sans appel d’offres », a de son côté ajouté Mme Delisle.