Le marché immobilier reprend de la vigueur sur la rive-nord

Par Josiane Yelle
Le marché immobilier de la rive-nord de Montréal a repris de la vigueur lors du deuxième trimestre de l’année, comparativement à la même période en 2011.
Selon les statistiques du réseau Centris, on dénombre, durant les mois d’avril, mai et juin, environ 3000 ventes, ce qui représente une hausse de 11 %, malgré le nombre de nouvelles inscriptions qui, lui, a été en baisse.
Bien que la vente de maisons unifamiliales ait été en hausse – on dénombrait plus de 5000 maisons en vente et 2474 ont trouvé preneur –, l’augmentation a surtout été marquée du côté des copropriétés, où on observe un bond des ventes de 17 %.
En ce qui a trait aux ventes d’immeubles de deux à cinq logements, on note un recul de 4 %, alors que les inscriptions en vigueur ont augmenté de 18 %. Le cumul des quatre derniers trimestres était toutefois positif dans les deux cas.
Le prix des propriétés continuent toujours de grimper. Au deuxième trimestre, le prix médian – qui permet de séparer l’ensemble des transactions en deux parties égales – était de 235 000 $ dans la catégorie des résidences unifamiliales. Le délai de vente moyen était d’ailleurs de 85 jours, un peu plus que l’an dernier à pareille date.
Un marché inégal
Bien que les ventes aient été en hausse au cours du deuxième trimestre, le marché était très inégal d’une municipalité à l’autre. De fortes augmentations ont eu lieu du côté de Sainte-Anne-des-Plaines (22%), Boisbriand (15%), Saint-Eustache (19%), Deux-Montagnes (25%) et Pointe-Calumet (38%), tandis que d’importants reculs ont entre autres été observés à Blainville (-10 %) et Bois-des-Filion (-11%).
En termes de prix, c’est à Rosemère que les maisons étaient les plus dispendieuses avec un prix médian de 352 500 $ et c’est à Pointe-Calumet et Sainte-Anne-des-Plaines qu’elles étaient le plus abordables avec des prix médians en dessous de 200 000 $.