« Strictement un choix d’affaires » - Johanne Tremblay

Par Simon Laiberté
LAURENTIDES- Si les garderies privées non subventionnées voulaient des places à 7 $, elles pouvaient déposer un projet de centre de la petite enfance (CPE).
C’est ce qu’explique Johanne Tremblay, directrice générale du regroupement des centres de la petite enfance des Laurentides (RCPEL). Mme Tremblay explique que les propriétaires des garderies privées non subventionnées ont fait un choix d’affaires en décidant de ne pas présenter de projet en CPE.
Mme Tremblay soutient qu’il y a des centres de qualité dans chacun des trois réseaux de garderies soit les CPE, les garderies privées subventionnées et celles non subventionnées. « La principale différence, c’est au niveau de la structure du centre. Pour les CPE, ce sont des centres à but non lucratif qui jouent un rôle déterminant dans l’économie sociale. C’est un service qui est directement retourné au citoyen », a exposé Johanne Tremblay.
Nouvelles places à 7 $ dans les Laurentides
Pour Johanne Tremblay, l’annonce de la ministre Léger tombe à point. La directrice générale du regroupement indique la MRC de Deux-Montagnes et la ville de Mirabel sont des milieux où l’on ressent un boom démographique et elle est soulagée de voir ces nouvelles places créées.
D’ici 2016, 1 452 places seront créées dans divers projets qui ont été retenus par le ministère de la Famille. (voir la liste des projets retenus dans le tableau ci-contre)
Au Québec, ce sont près de 213 000 places à contribution réduites (7 $) qui ont été créées depuis 1997.