Sa mère veut être enterrée ici

Par Simon Laliberté
SAINTE-THÉRÈSE- Fils du 1er officier de l’avion qui s’est écrasé à Sainte-Thérèse le 29 novembre 1963, Harold Dyck était l’un des invités à l’occasion de l’ouverture de l’exposition sur cette tragédie au musée Joseph-Filion.
Harold Dyck n’avait que trois ans lorsque son père est décédé tragiquement le 29 novembre 1963.
Premier officier du vol #831 entre Montréal et Toronto de la compagnie Trans-Canada Airlines (TCA), Harry J. Dyck avait remplacé d’urgence un autre employé du TCA. Il revenait tout juste d’un voyage à Paris et à Zurich. Ce fut la dernière fois que Charlotte Dyck a pu voir son mari.
Contrairement à son fils Harold, Mme Dyck n’a jamais eu la force de revenir à Sainte-Thérèse pour souligner la mémoire de son mari et des 117 autres victimes. «Son souhait est toutefois d’être enterrée ici auprès de mon père», a révélé Harold Dyck.
Présent lors du lancement de l’exposition qui rendra hommage tout l’été aux victimes de l’écrasement d’avion, Harold Dyck n’en était pas à sa première visite sur les lieux de la tragédie.
Il a fait la route quelquefois de Mississauga en Ontario pour venir se recueillir devant le monument qui a été aménagé sur le site de l’écrasement d’avion situé tout près du parc des Hirondelles à Blainville.
Un tatouage en mémoire
Avec le cinquantième anniversaire de la tragédie, Harold Dick a voulu commémorer à sa façon la mémoire des victimes. «Je me suis fait faire un tatouage représentant le sigle de Trans-Canada Airlines avec la date et le lieu de l’écrasement d’avion qui a emporté mon père», a-t-il indiqué.
Le capitaine Harry J. Dyck avait rejoint la Trans-Canada Airlines en février 1953. En plus d’Harold, il était également le père d’une jeune fille nommée Cathy.
Commandité par Air Canada, l’exposition entourant la tragédie sera présentée tout l’été au musée Joseph-Filion de Sainte-Thérèse. L’histoire de la famille Dyck y est entre autres racontée, en plus de nombreuses pièces d’archives et photographies.