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Les producteurs de blé d’Inde connaissent une saison difficile

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21 août 2013
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Par Eric Mondou

Alors que la saison des épluchettes bat son plein, les producteurs de maïs sucré peinent à combler la demande des consommateurs.

Depuis près de 35 ans que Michel Lauzon cultive du maïs sucré sur le territoire de Mirabel. Comme chaque mois d’août, son kiosque du boulevard Curé-Labelle grouille d’acheteurs en quête d’épis bien sucrés. Or pour le producteur, cette année est pour le moins particulière.

« Dans le champ, je n’ai rien en banque. Pour être en mesure de combler la demande ici au kiosque, je dois refuser d’en vendre à d’autres détaillants », a indiqué celui qui produit près de 60 hectares de blé d’inde.

Comme c’est le cas pour tous les producteurs maraîchers, l’humeur de Dame nature dicte année après année les résultats des récoltes. Le gel des sols à la mi-mai et les quantités importantes de pluie tombées sur le Québec aux mois de mai et juin ont causé des dommages considérables aux plantations.

« Les séquelles au niveau de la production sont importantes. Nous pensions que ça allait se replacer, mais ce n’est pas le cas. Si la tendance se maintient, nous nous dirigeons surement vers des pertes de production de 50 %, ce qui serait notre pire année à vie », a indiqué M. Lauzon.

Revenus

Sans dévoiler ce que cela peut représenter en terme financier, M. Lauzon a noté que la période la plus lucrative pour eux, soit les 15 premiers jours de la saison, a été pour le moins catastrophique.

« 25 % de nos revenus proviennent de cette période. Au début de la saison, les gens veulent manger du blé d’inde. Nous avons donc besoin de volume. Nous avons toutefois cassé 25 % de la production dans le champ », a indiqué le principal intéressé.

Pour sa part, le consommateur ne semble par ressentir les conséquences de cette baisse de production. Ce dernier peut jouir aujourd’hui d’un épi croquant, sucré et de taille moyenne.

Le prix au détail reste selon le producteur à des niveaux raisonnables, entre 5 et 7 $/douzaine. Le producteur de Mirabel considère qu’il n’a d’autres choix.

« Au niveau marketing, nous ne pouvons monter les prix », a-t-il finalement révélé.

 

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