Y’en a pas de facile

Par François-David Rouleau
L’automne est arrivé, ce qui indique le retour du football et du hockey professionnel. Selon moi, ces deux sports sont les plus difficiles à pratiquer, mais de nombreux autres suivent de près.
Des centaines de milliers de lecteurs ont vu la première page du Journal de Montréal lorsque le camp d’entraînement des Canadiens s’est mis en branle il y a une quinzaine de jours. On voyait P.K. Subban et Alex Galchenyuk sur un tapis roulant lors des tests physiques.
Les deux jeunes athlètes sont dans un forme splendide, ayant même gagné du poids. Force, vitesse, agilité et détermination les animent à chaque fois qu’ils sautent sur la patinoire.
Le hockey est un sport extraordinaire lorsqu’il est bien pratiqué. Les meilleurs exemples, les matchs internationaux lors des grandes compétitions. On est loin de la trappe et des systèmes de jeu ultra-défensifs qui tuent littéralement la beauté du sport.
Avec le temps, les joueurs sont devenus des machines. Ils sont plus jeunes, plus forts, plus rapides, plus vifs et plus intelligents sur la glace. Il ne suffit que de regarder les dernières équipes qui ont remporté la Coupe Stanley.
À l’instar du hockey, le football est aussi un sport très demandant. Il est brutal pour le corps humain puisque le jeu est constamment à l’arrêt. De plus, les coups sont violents pour tous les joueurs, sans exception. La force, l’agilité et l’intelligence doivent être au rendez-vous pour ce sport hautement stratégique.
MarathonIl ne faut pas oublier le tennis parmi tout cela. Lors des tournois du Grand Chelem, il n’est pas rare de voir un match qui franchit les quatre heures de jeu. On se souviendra du duel épique entre Roger Federer et Rafael Nadal à Wimbledon il y a quelques années. C’était littéralement un marathon. Nadal et Novak Djokovic ont déjà combattu près de six heures aux Internationaux d’Australie en 2012, il faut le faire.
Bien que j’estime que le hockey et le football soient les plus difficiles, je crois que chaque sport possède ses difficultés, sinon, ils ne soulèveraient pas autant les passions des amateurs.