Les chantiers de l’entreprenariat à Thérèse-De Blainville

Par Fanny Arnaud
Le centre local de développement (CLD) a pour mission de développer l’entreprenariat dans la MRC de Thérèse-De Blainville.
Charles Le Borgne est Directeur général du CLD et commissaire au développement économique. Dans une entrevue à L’Écho de la Rive-Nord, il expose les enjeux du CLD en 2014.
«L’entreprenariat est notre richesse naturelle, on a des mines d’entrepreneurs qu'il nous faut exploiter», dit-il.
Continuer à développer l’entreprenariat
Le CLD continuera sa mission de développement, notamment auprès des jeunes.
Une nouvelle émission télévisée de sensibilisation à l’entreprenariat va voir le jour, mais, cette fois, les participants seront des écoliers du primaire.
Une bourse va également être attribuée aux étudiants du collège Lionel Groulx qui veulent lancer une entreprise à la fin de leurs études.
M. Le Borgne ajoute que le CLD continuera à soutenir l’éducation à travers des formations en entreprenariat et innovation.
Sensibiliser le gouvernement à la pénurie de terrain industriel
Pour M. Le Borgne, il est important d’appuyer les entrepreneurs par des infrastructures. Devant le manque d’espace, il compte sensibiliser le gouvernement à la pénurie de terrain industriel.
«Il faudrait une loi pour la protection du territoire industriel comme celle qui existe pour les territoires agricoles, on se fait gruger par le développement commercial et résidentiel,» dit-il.
M. Le Borgne ajoute que plusieurs terrains, qui appartiennent au gouvernement fédéral et qui sont actuellement loués, pourraient être plus utilement occupés.
Donner la priorité aux entreprises manufacturières
Le CLD souhaite aider en priorité les entreprises manufacturières qui exportent, car, selon M. Le Borgne, «ce sont celles qui créent le plus de richesse».
M. Le Borgne regrette que les commerces de détail aient pris la place de manufactures telles que l’usine d’assemblage automobile General Motors de Boisbriand fermée en 2002.
Il ajoute que l’entreprise américaine exportait pour 4 milliards $ ce qui représentait 7 % des exportations totales du Québec.
«On vend des produits qu’on importe de Chine et on n’exporte pas», dit-il.