La situation est sous contrôle, ou presque

Par Fanny Arnaud
Lors du dernier conseil de Blainville, le maire, Richard Perreault, et la conseillère de Fontainebleau, Liza Poulin, ont dévoilé à la population «un plan d’action concret» pour enrayer l’invasion de chevreuils.
Le maire a dit que ce dossier était prioritaire et qu’il souhaitait agir en collaboration avec les citoyens.
«Nous privilégions la cohabitation harmonieuse avec les cerfs de Virginie», a-t-il dit.
Un plan d’action de la ville
D’abord, M. Perreault a fait savoir que la ville s’était adjoint les services de l’entreprise GPF, spécialisée dans la gestion de la faune, et notamment l’interaction entre les animaux sauvages et le milieu urbain.
Il dit que la ville avait déjà fait affaire, de façon très efficace, avec cette entreprise pour un problème de castors.
L’entreprise enverra des experts chez les résidents concernés et présentera, fin mai, un rapport final.
Par ailleurs, les services de police de la ville continueront à effectuer, de façon hebdomadaire, une tournée des résidences pour personnes âgées pour s’assurer que les animaux sauvages ne sont plus nourris et pour intervenir, le cas échéant.
Enfin, à l’automne 2014, un guide sur la cohabitation avec les chevreuils sera envoyé à tous les habitants de la ville et chaque année, une campagne de communication sera faite auprès des citoyens de la ville.
Au courant des prochaines semaines, les résidents des quartiers concernés recevront une lettre leur expliquant les décisions de la ville, les actions engagées et l’échéancier.
Les citoyens réitèrent leurs revendications
Dès le lendemain, le comité de citoyen mené par Mme Mélanie Charette faisait parvenir une lettre à Mme Poulin.
Mme Charette y insiste sur la responsabilité de la ville.
«Nous croyons fortement que vous avez une part de responsabilité face à cette problématique», est-il écrit. Elle évoque, plus loin, «une négligence au sein de la ville».
La lettre revient également sur la question du dédommagement. Mme Charette souhaite que la ville aide les citoyens à remettre leurs terrains en état. Elle demande à la ville s’il est possible d’obtenir des escomptes chez des paysagistes.