Les températures froides nuisent aux commerçants

Par Simon Servant
Le mois de mai a beau être arrivé, la température donne l’impression que le printemps a laissé sa place à l’automne, faisant en sorte que quelques entreprises de la région en subissent les conséquences.
Plus le temps froid perdure, plus les entreprises qui ont l’habitude de travailler aux alentours des maisons mettent du temps à débuter leurs activités. Ces dernières offrent des services plus basiques en attendant l’arrivée de températures plus clémentes.
C’est notamment le cas des spécialistes en aménagement paysager et en vente de végétaux, qui constatent un retard important dans leurs ventes ainsi que leurs travaux.
« Les terrains ne sont pas propices alors nous ne pouvons travailler convenablement. C’était semblable l’année dernière, mais nous avions été gâtés par le passé alors les gens s’étaient habitués à ce rythme. Cependant, ce n’est pas alarmant parce que nous finalisons des contrats à l’automne pour le printemps suivant. Ça ne fait que retarder notre échéancier », a indiqué Ginette Brown, de Concept paysager L’hibiscus, à Saint-Eustache.
Toutefois, même si les ventes n’avancent pas rondement ce printemps, ça ne veut pas nécessairement dire qu’à la fin de la saison, en novembre, le chiffre d’affaires ne sera pas tout aussi bon que les années précédentes.
« Si on se fie aux années précédentes, je crois que nous réussirons quand même à présenter environ le même chiffre d’affaires. Tous les clients feront leurs demandes en même temps quand le beau temps reviendra », a dit Mariève Dyotte, du Centre du jardin Deux-Montagnes.
Une saison de baignade écourtée
Il n’y a pas que les artisans de la verdure qui doivent composer avec les contrecoups d’un printemps qui ne semble pas pressé de se pointer le bout du nez. C’est également le cas des entreprises touchant le domaine aquatique et les piscines.
Les Club Piscine de la région sont pris en otage en raison du manque de coopération de Dame Nature et ne vendent pas autant de piscines que souhaité.
« Nous accusons trois semaines de retard par rapport à l’année précédente, a lancé Martin Desrochers, du siège social de l’entreprise. Nous ne pouvons pas creuser dans un sol aussi gelé. Les ventes de chauffe-eaux n’ont pas été affectées, mais de toute façon, les gens ne peuvent pas se baigner avec les conditions actuelles. »
Si le printemps s’annonce plus court que prévu, il est toujours possible d’espérer que l’été soit, pour sa part, un peu plus long que d’habitude.