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Une nouvelle étape de franchie

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8 mai 2014
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Par Fanny Arnaud

Une étape importante vient d’être franchie dans le parachèvement de l’autoroute 19 entre Laval et Bois-des-Filion.

Au mois d’avril, l’étude d’impact sur l’environnement du projet de parachèvement de l’autoroute 19 a été déposée au ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP).

Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a rendu public le document rédigé par le Ministère des Transports du Québec (MTQ) et invite les citoyens à une séance publique d’information le mardi 27 mai.

Paul Larocque est préfet de la MRC Thérèse-De Blainville et président de la Coalition pour le parachèvement de l’autoroute 19.

«L’objectif d’un début des travaux pour l’horizon 2016 apparaît toujours réaliste», a-t-il dit.

«Nous sommes satisfaits de constater que les échanges entre le BAPE et le MTQ se sont déroulés avec célérité.»

M. Larocque invite les citoyens à consulter cette étude. Il ajoute que «ce projet a été planifié il y a plus de 40 ans, et que le milieu l’attend avec impatience».

Les impacts du projet

La question est de savoir quels sont les impacts d’un tel projet pour en déterminer la faisabilité.

Le bilan est «qu’aucun impact résiduel négatif majeur n’est appréhendé pour le projet».

Parmi les impacts négatifs, il y a la perte de bois, de milieux humides, d’habitat du poisson dans la rivière des Mille Îles et dans deux cours d’eau, la pollution sonore pour quelques habitations et les impacts visuels des échangeurs à Laval.

Des impacts négatifs dits «mineurs» seront liés à la phase de construction comme les risques de contamination et d’érosion des sols et la possible dégradation temporaire de la qualité de l’eau de la rivière des Mille îles.

Les impacts positifs sont la réduction des temps de parcours, la fluidité accrue, la réduction du risque d’accident, l’amélioration du transport collectif, mais également l'accessibilité accrue aux pôles d’emploi et d’enseignement et la stimulation de l’économie régionale et locale lors des travaux de construction.

La question du développement durable

Pour que le projet s’inscrive dans une démarche de développement durable, il faut que les retombées sociales, économiques et environnementales s’équilibrent.

Or, concernant la partie du projet au sud de la rivière des Mille Îles, les retombées économiques et sociales ne contrebalancent pas les atteintes à l’environnement. Le projet ne s’inscrit donc pas dans une démarche de développement durable.

A l’inverse, sur la partie nord, les avantages économiques et sociaux sont suffisamment élevés pour contrebalancer les atteintes à l’environnement.

 

 

Réunion d’information

Mardi 27 mai, à partir de 19 h 30,

à la Salle Améthyste de l’Hôtel Holiday Inn – Laval Montréal, 2900, boulevard Le Carrefour, à Laval.

 

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