Des emplois d’été en France pour des jeunes de Mirabel
Par Fanny Arnaud
Voyager en travaillant, c’est possible!
Stéphanie Labelle et Jessica Corlett, deux jeunes de Mirabel partiront, cet été, pour un stage professionnel à Châlons-en-Champagne, en France, administré par l’association France-Québec.
Les villes de Mirabel et de Châlons-en-Champagne sont jumelées depuis le 2 juin 2000 et ce sera la 13e année consécutive que ce programme d’échange aura lieu entre elles.
Les deux jeunes Québécoises travailleront pour la municipalité de Châlons-en-Champagne alors que les deux jeunes Français travailleront au centre de loisirs du bois de Belle Rivière.
Châlons-en-Champagne est une ville de 45,000 habitants située au nord-est de Paris. C’est surtout la ville où est né Jean Talon en 1626.
Être indépendant
Jessica a 18 ans, elle étudie en première année au collège Vanier, à Montréal. Elle a travaillé au camp de jour du bois de Belle rivière et c’est en faisant la connaissance de Français venus dans le cadre de ce programme qu’elle a eu envie de participer.
Jessica va partir pendant huit semaines pour travailler comme assistante au patrimoine. Mais, pour elle, c’est surtout une occasion de voyager.
«Je veux visiter et en apprendre plus sur moi, je veux savoir si je peux être indépendante», a-t-elle dit.
Jessica prévoit de visiter la Côte d’Azur pour la fête nationale et d’aller à Londres à la fin de son séjour.
«Je n’ai pas d’appréhension parce que je sais qu’on est très encadré par l’association», a-t-elle dit.
Essayer de nouvelles choses
Stéphanie a 21 ans, elle étudie à l’université Laval pour être enseignante au primaire et préscolaire. À Châlons-en-Champagne, elle va être assistante de bibliothèque.
Elle explique que si elle participe à ce programme, ce n’est pas pour son cursus scolaire, mais bien pour elle.
«J’aime lire et voyager donc ça tombait parfaitement», a-t-elle dit.
Stéphanie explique qu’à l’âge de 11 ans, elle s’est rendue au Maroc pour un voyage humanitaire qui lui a donné envie de voir le monde. Lors de ce séjour, elle avait fait une escale à Paris et elle s’était promis d’y retourner.
«Châlons-en-Champagne est à 1 h 30 de train de Paris et de la Belgique, c’est une chance», a-t-elle dit.
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