Un nouveau service pour les enfants différents des Laurentides
Par Frédérique David
Située dans le secteur St-Scholastique, à Mirabel, la Maison de répit Chez Kate a officiellement ouvert ses portes le 11 juillet dernier. Kathleen Picard s’apprête à y accueillir des enfants « différents », atteints de TDAH, de déficience légère, d’autisme ou du TED, afin d’offrir un peu de répit à leurs parents.
Kathleen Picard a travaillé pendant des années comme commis dans les pièces automobiles avant de retourner sur les bancs d’école. « Je suis allée étudier en éducation spécialisée, explique-t-elle. Ce retour aux études m’a permis de découvrir que l’être humain était ma passion. »
C’est en acceptant un emploi auprès d’une jeune fille handicapée de 16 ans que Kathleen a réalisé qu’elle souhaitait travailler avec des enfants et des adolescents. « J’allais au cinéma avec elle et nous faisions différentes activités, comme de la cuisine, mentionne-t-elle. C’est là que j’ai vu que les parents ont d’importants besoins de répit. Certains sont au bout du rouleau! »
Depuis plus d’un an, Kathleen offrait un service de répit dans son appartement à Mirabel. Afin de répondre à la demande grandissante, elle n’a pas hésité, avec sa fille âgée de 16 ans, à déménager dans une plus grande maison. « Ma fille est devenue partenaire dans mon projet, se réjouit-elle. Nous sommes maintenant dans une grande maison qui nous permet d’accueillir cinq enfants en même temps. »
Des services sur mesure
La Maison de répit Chez Kate accueille des enfants de tous âges pour des séjours allant de quelques heures à plusieurs journées. « Je m’adapte aux besoin des parents, explique la propriétaire. Les enfants peuvent même recevoir des soins en réflexologie, touché thérapeutique ou Reiki dans des locaux adaptés. Les repas sont fournis, nous avons une grande salle communautaire et un véhicule pour les amener au parc. »
Consciente que tous les parents qui ont besoin de répit dans les Laurentides n’ont pas nécessairement les moyens de se payer ce service, Kathleen Picard veut tenter d’obtenir des subventions afin de réduire ses tarifs. Une étape à la fois, cette Mirabelloise souhaite « faire une différence dans la vie des familles des Laurentides qui ont un enfant différent, confie-t-elle. Ces enfants m’apprennent beaucoup. Ils me ramènent à l’essentiel. »
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