Les syndicats du Collège Lionel-Groulx font entendre leur voix
Les professeurs et les employés du Collège Lionel-Groulx ont procédé à une action de perturbation, le 22 octobre, afin de montrer leur désaccord envers le gouvernement et la partie patronale.
C'est en simulant une table de négociations, où les parties gouvernementales et patronales étaient absentes, que plus d'une cinquantaine d'employés du cégep ont exprimé leur mécontentement en brandissant des drapeaux et en soufflant dans des trompettes.
Ceux-ci dénoncent les engagements rompus par la partie patronale dans le dossier de la relativité salariale, qui cherche à comparer entre elles les catégories d'emploi des secteurs public et parapublic afin d'ajuster les échelles salariales.
La dernière rencontre entre le Conseil du trésor et le syndicat a eu lieu le 6 juin dernier et depuis, la partie patronale n'a pas donné suite aux demandes de rencontre, mentionnant qu'elle trouvait plus important de préparer la prochaine négociation du secteur public.
"L’exercice de relativité salariale consiste en une juste reconnaissance des métiers de la fonction publique. Comme dans le cadre de l’équité salariale, pour les métiers à prédominance féminine, il s’agit d’apporter des correctifs pour les professions qui présentent des iniquités salariales. Il n’y a donc aucun lien à faire avec la prochaine négociation de notre convention collective, car il ne s’agit pas d’une augmentation salariale, mais bien d’une reconnaissance de toutes les dimensions de notre travail à leur juste valeur", a soutenu Michel Milot, président du Syndicat des enseignantes et des enseignants du Collège Lionel-Groulx.
Les employés présents ont, de façon symbolique, donner une note de bulletin au président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, estimant qu'il n'a pas fait ses devoirs dans ce dossier.
Rappelons que le 29 novembre prochain, à Montréal et Québec, une manifestation contre l'austérité est prévue.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.